Les journalistes protestent après que les forces israéliennes aient tiré sur un journaliste palestinien dans les yeux
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a fermement dénoncé une grave attaque israélienne contre un journaliste palestinien à Surif, près de Hébron, le vendredi 15 novembre.
La fédération a rappelé que le photojournaliste palestinien Moath Amarneh avait perdu la vue de son œil gauche après avoir été gravement blessé par un soldat israélien.
Le photojournaliste couvrait une manifestation contre la confiscation de terres.
Des dizaines de collègues d’Amarneh ont protesté contre l’agression du photojournaliste du dimanche 17 novembre. Les journalistes se sont rassemblés d’un œil couvert pour exprimer leur solidarité avec leurs collègues.
Le secrétaire général de la CIF, Anthony Bellanger, a déclaré: "Une fois de plus, la FIJ déplore les attaques perpétrées par l'armée israélienne contre des journalistes palestiniens."
Avant la déclaration de la FIJ, le Syndicat des journalistes palestiniens (SJP) avait fermement condamné «ce ciblage délibéré» sur le photojournaliste portant un gilet pare-balles clairement étiqueté «Presse».
Dans un communiqué, le SJP a également appelé "les institutions internationales à agir rapidement pour mettre fin à cette violence contre la presse en Palestine".
S'exprimant à propos de cet incident, le photojournaliste âgé de 35 ans a déclaré à l'AFP qu'il était "debout sur le côté, vêtu d'une veste pare-balles portant l'inscription" Press "et d'un casque."
Il a déclaré: «Soudainement, j'ai senti quelque chose me frapper à l'œil. J'ai pensé que c'était une balle en caoutchouc ou une pierre. J'ai posé ma main sur mon œil et je n'ai rien trouvé. »
Il a ajouté qu'il ne pouvait pas voir et que son "œil avait complètement disparu".
Les forces israéliennes ont tué au moins 37 personnes à Gaza depuis le mardi 12 novembre. Au moins 100 autres Palestiniens ont été blessés.