Les enseignants contractuels poursuivent les grèves jusqu’au nouvel an
Les enseignants contractuels marocains entament la nouvelle année avec une autre série de manifestations afin de dénoncer la négligence du gouvernement à leurs demandes.
La coalition des enseignants contractuels a annoncé dans un communiqué, publié le mercredi 1er janvier, l'organisation d'un sit-in national de 6 jours tout au long du mois de janvier.
Les enseignants contractuels organisent une grève qui continuera vendredi, en plus d'une manifestation prévue du 28 au 31 janvier.
Dans le communiqué, la coalition accuse le ministère de l’éducation, dirigé par Said Amzazi, de ne pas avoir tenu ses promesses de répondre aux demandes des enseignants.
"L'Etat marocain n'a montré aucun signe de bonne volonté à cet égard, depuis le début de l'année scolaire en cours jusqu'à aujourd'hui", indique le communiqué.
La coalition a regretté l'absence de tout dialogue avec le ministère pour trouver des solutions concrètes et définitives.
Les enseignants prévoient également une marche nationale à Casablanca lors de la deuxième grève du 29 janvier, en réponse à la gestion des académies régionales et à la réglementation en matière de promotion.
Les enseignants contractuels s'efforcent d'obtenir les mêmes protections du travail que les enseignants permanents, les soins de santé, une caisse de retraite, la retraite anticipée en cas de maladie permanente et le droit à des promotions à des postes à plus grandes responsabilités.
Les enseignants contractuels sont employés pour une durée déterminée au sein des académies régionales et risquent d'être licenciés à tout moment.
Par rapport aux enseignants permanents qui sont employés comme fonctionnaires réguliers, les enseignants contractuels ont droit à une pension plus faible après la retraite. Bien qu'ils reçoivent le même salaire, les entrepreneurs sont payés par les académies avec lesquelles ils ont un contrat.