L’Australie prévoit de tuer 10 000 chameaux en raison de la sécheresse
Le gouvernement australien prévoit d'abattre 10 000 chameaux, estimant que cela pourrait aider à lutter contre la sécheresse due aux feux de brousse.
Une déclaration de l'Anangu Pitjantjatjara (APY), une région du gouvernement local dans le nord-ouest reculé de l'Australie-Méridionale, a averti qu'il y a "de larges groupes de chameaux et d'autres animaux sauvages" dans des points chauds spécifiques des terres APY.
Le communiqué constate que le groupe d'animaux «exerce une pression sur les communautés autochtones éloignées des terres APY et les activités pastorales alors que les chameaux cherchent de l'eau».
La déclaration ajoute que le contrôle des chameaux est nécessaire. L'Australie compte l'une des plus grandes populations de chameaux au monde.
APY a déclaré qu'il y aura un «animal sauvage à travers les terres APY». Les chameaux seront la cible spécifique de l'abattage.
"L’abattage aura lieu la semaine du 8 janvier 2020, lorsque les opérations aériennes commenceront", ajoute le communiqué.
La décision de l’APY de tuer les animaux sauvages, en particulier les chameaux, a provoqué une réaction violente sur les réseaux sociaux, les ONG des droits des animaux appelant les autorités à contrôler les populations de chameaux d’une manière juste et humaine.
"Horrible, la population de chameaux australiens pourrait certainement être contrôlée humainement", a écrit le magazine Animal Watch dans un statut sur twitter.
Les internautes du monde entier ont également condamné la décision, apellant les officiels australiens à arrêter l'abattage.Le hashtag «sauver les chameaux» est devenu viral en ligne.
Récemment, des rapports internationaux ont regretté la mise à mort d'animaux en Australie en raison des feux de brousse en Australie.
Un communiqué d'un professeur de l'Université de Sydney estime que le nombre d'animaux tués dans l'incendie est estimé à un demi-milliard.
«Un demi-milliard d’animaux perdus ne suffit pas, tuons-en encore plus !! Des choses sanglantes qui utilisent nos ressources », a écrit sarcastiquement un utilisateur de Twitter.