La Banque Africaine de Développement projette 3,7% de croissance du PIB marocain en 2020

La Banque Africaine de Développement projette  3,7% de croissance du PIB marocain en 2020

La Banque africaine de développement (BAD) prévoit que le produit intérieur brut (PIB) réel du Maroc augmentera de 3,7% en 2020 et de 3,9% en 2021.

"Les perspectives économiques à moyen terme au Maroc restent favorables", a indiqué la BAD dans son rapport annuel sur les Perspectives économiques en Afrique, présenté jeudi au siège de la banque à Abidjan, selon une déclaration de la MAP.

Le rapport ajoute que depuis 2013, le secteur manufacturier ou secondaire est resté à 26,1% en moyenne, tandis que la contribution du secteur agricole au PIB est également restée à 12,1% en moyenne. Le déficit budgétaire du Maroc, financé par le marché intérieur, était de 3,6% du PIB en 2019. Le déficit budgétaire, représentant le montant que le Maroc devra emprunter pour faire face à son budget chaque année, devrait atteindre 3,3% du PIB en 2021, grâce à une meilleure performance fiscale et un meilleur contrôle des dépenses.

La dette du Trésor accumulée, estimée à 65,3% du PIB annuel en 2018, devrait baisser légèrement à 65,1% en 2019, puis à 63,1% en 2021, sous l'effet d'une croissance du PIB réel et plus robuste.

Le déficit du compte courant du Maroc, qui comprend le déficit commercial et les paiements nets, était de 5,5% du PIB en 2018 en raison des achats de pétrole du Maroc et des importations de biens d'équipement. Le déficit des comptes devrait passer de 4,6% en 2019 à 3,9% en 2020, puis à 3,7% en 2021. La BAD a estimé que l'inflation au Maroc serait d'environ 1% d'ici la fin de 2021.

La banque a noté que la position géographique stratégique du Maroc peut servir de plaque tournante pour les entreprises étrangères souhaitant opérer ou s'implanter en Afrique.La BAD a ajouté que la modification de la loi marocaine sur les PPP (partenariats public-privé) et la politique de régionalisation avancée offrent des opportunités d'investissement pour le secteur privé, soulignant toutefois que la forte dépendance de l'agriculture au climat pourrait ralentir la croissance.

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