Abdelrahman oiffa questionne le ministère du Tourisme sur les conditions de stage des étudiants

Abdelrahman oiffa questionne le ministère du Tourisme sur les conditions de stage des étudiants

Abdelrahman oiffa, membre influent du Parti de l’Authenticité et de la Modernité au Conseil des conseillers, a récemment soulevé une question brûlante concernant l’exploitation des étudiants en formation hôtelière et touristique . Dans une démarche proactive, il a adressé une question écrite à Fatima Zahra Ammor, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Économie Sociale et Solidaire, interrogeant sur les mesures prises par le ministère pour améliorer les conditions de stage dans le secteur.

Le journal marrakech 7, ayant accès à la correspondance, révèle que oiffa a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les étudiants des instituts de formation hôtelière et touristique. Ces étudiants, lors de leurs stages, sont souvent soumis à des conditions de travail ardues, avec de longues heures de service sans compensation adéquate, ni reconnaissance de leur travail acharné. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la qualité de l’enseignement et de la formation professionnelle dans ce secteur crucial pour l’économie marocaine.

L’impact de ces conditions sur les étudiants est profond et multidimensionnel. D’une part, l’épuisement et la pression constante peuvent nuire à leur performance académique et professionnelle. D’autre part, le stress psychologique et la réduction du temps disponible pour les activités sociales ou les intérêts personnels affectent gravement leur bien-être et qualité de vie.

Ce problème met en évidence un dilemme majeur pour les étudiants : aspirer à une formation professionnelle de qualité tout en naviguant dans un environnement de stage hostile qui entrave leur progression. Le parlementaire oiffa, par son interpellation, vise non seulement à attirer l’attention sur cette situation préoccupante mais également à inciter le ministère du Tourisme à prendre des mesures concrètes pour améliorer la situation de ces jeunes professionnels en devenir.

Dans cette perspective, la réponse du ministère est attendue avec impatience, car elle déterminera la direction future des politiques de formation professionnelle dans l’hôtellerie et le tourisme, secteurs clés de l’économie marocaine.

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