Augmentation notable des dépenses des ménages marocains pendant le Ramadan
Selon les dernières données du Haut-Commissariat au Plan (HCP), les dépenses moyennes des ménages marocains ont connu une hausse remarquable de 18,2% pendant le mois de Ramadan par rapport aux autres mois de l’année. Cette conclusion émane du 27e numéro de la publication du HCP intitulée « Les Brefs du Plan ».
Cette augmentation est plus marquée en milieu urbain, atteignant 15,4%, tandis qu’elle est de 4,8% en milieu rural, révèle le rapport « Ramadan et le budget des ménages ». Notamment, près de 92% de cette augmentation provient des dépenses des ménages citadins.
Le HCP souligne également une amélioration de la consommation pour toutes les catégories sociales, avec une croissance des dépenses de 8,4% pour les 20% les moins aisés, de 9,7% pour la catégorie des intermédiaires et de 8,9% pour les 20% les plus aisés.
En ce qui concerne les types de dépenses, le budget alloué à l’alimentation connaît une augmentation de 17,8% pendant le Ramadan par rapport aux autres mois, avec des variations plus importantes en milieu urbain. Les produits alimentaires les plus consommés pendant le mois sacré incluent les produits laitiers, les œufs, les viandes, les poissons, les fruits et les légumes frais.
Cependant, certaines catégories de produits, tels que les céréales, les sucres, les corps gras et les boissons chaudes, enregistrent une augmentation moins significative pendant cette période.
Les dépenses non-alimentaires augmentent également pendant le Ramadan, avec une amélioration de 18,5%, principalement observée en milieu urbain. Cette augmentation est principalement attribuée à des dépenses telles que le transport, les soins médicaux, les loisirs, l’enseignement, la communication et le logement.
Chaque année, le Ramadan entraîne des changements notables dans les habitudes de consommation des ménages marocains, comme le souligne le rapport basé sur les données de la dernière enquête sur le niveau de vie des ménages menée par le HCP. Ces données révèlent des écarts significatifs dans les dépenses pendant le Ramadan par rapport aux autres mois de l’année, mettant en lumière l’impact économique et social de ce mois sacré sur la société marocaine.