Condamnations renforcées pour les ressortissants koweïtiens dans l’affaire de Marrakech
Le 9 juillet dernier, la cour d’appel de Marrakech a alourdi les peines de prison pour deux ressortissants koweïtiens impliqués dans une affaire de « détournement de mineure » et « attentat à la pudeur sans violence ». Mohamed Mahmoud Habib Malihan Al Sharmy Soltan, initialement condamné à sept mois de prison ferme, voit sa peine portée à dix mois. Mashaal Jamaan Rafai, qui avait écopé de quatre mois de prison avec sursis, devra désormais purger une peine de prison ferme.
Les faits reprochés aux deux hommes incluent également des accusations de « débauche ». Cette décision de la cour d’appel survient après que les premières condamnations avaient été jugées trop clémentes au regard des circonstances, notamment la mort d’une jeune Marocaine liée à l’affaire. Bien que les causes exactes de ce décès n’aient pas encore été élucidées, il est important de noter qu’il ne fait pas l’objet d’une enquête judiciaire pour le moment.
Les autres accusés dans cette affaire voient leurs peines maintenues. Les détails précis des condamnations n’ont pas été modifiés pour ces individus. La gravité des faits et les réactions suscitées par les premières sentences ont conduit à une révision des peines pour les principaux accusés, marquant ainsi un durcissement de la position judiciaire.
En parallèle, une délégation du ministère de la Justice et une autre du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont été envoyées au tribunal de première instance de Marrakech pour examiner cette affaire de près. Leurs conclusions ne sont pas encore publiques, mais leur implication souligne l’importance de cette affaire et les attentes quant à une justice plus sévère.
Ces développements témoignent d’une volonté des autorités judiciaires marocaines de renforcer la rigueur dans le traitement des affaires impliquant des ressortissants étrangers et des infractions graves, afin de répondre aux attentes de justice de la société marocaine.