Selon un récent rapport publié par « Jeune Afrique », l’Algérie a signé un contrat avec une société de lobbying américaine ayant des liens avec Israël, suscitant une vive polémique. Cette nouvelle, relayée par plusieurs médias, met en lumière une contradiction flagrante au sein du régime algérien, souvent désigné sous le terme de « kabarans », connu pour son discours hostile envers l’État hébreu.

La société en question, « Yorktown Solutions », est réputée pour son influence à Washington et pour avoir des clients liés à Israël. Ce partenariat entre Alger et une société proche des intérêts israéliens interpelle, d’autant plus que l’Algérie a longtemps cultivé une image de soutien indéfectible à la cause palestinienne, tout en adoptant une position ferme contre toute forme de normalisation avec Israël.

Cette révélation a provoqué des remous dans la région, notamment au Maroc, où la normalisation des relations avec Israël a été saluée par certains comme un pas vers la paix, tandis que l’Algérie critiquait vivement cette décision.

L’engagement avec cette société américaine remet en question la cohérence de la politique étrangère algérienne, perçue par plusieurs observateurs comme pleine de contradictions. Pour beaucoup, cette collaboration met en lumière un double discours, contrastant avec les positions affichées par le régime à l’international.