Des milliers de manifestants en France condamnent la violence policière et le racisme systémique
Lors d’une journée de protestation organisée à l’initiative de centaines d’organisations syndicales, politiques et associatives différentes, des milliers de personnes sont descendues dans plusieurs villes de France pour dénoncer la violence policière et le racisme systémique. Ces manifestations ont réuni environ 80 000 personnes dans tout le pays, selon les estimations de la Confédération générale du travail (CGT), et 31 300 personnes selon le ministère de l’Intérieur.
À Paris, le cortège de manifestants a rassemblé environ 15 000 personnes, tandis que la police a déclaré que le nombre était de 9 000 personnes. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la police et ont appelé à la justice, en référence à l’incident où un jeune homme nommé Naïl a été tué par un officier de police à Nanterre en juin dernier.
Il convient de noter que la mort de Naïl a suscité des manifestations et des émeutes dans différentes villes françaises. À Paris, le début des manifestations a été relativement calme, mais plus tard dans la journée, des centaines de manifestants masqués ont vandalisé les fenêtres des banques.
Dans d’autres villes, les marches ont rassemblé un nombre moins élevé de participants, sans incident majeur à signaler.
À 19 heures, six personnes ont été arrêtées dans différentes régions du pays, dont trois à Paris, selon le ministère de l’Intérieur, qui a déployé 30 000 policiers et gendarmes dans tout le pays pour faire face aux manifestations.
Il convient de noter que le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a critiqué précédemment la persistance de la discrimination en France et l’usage excessif de la force par la police contre les minorités, y compris les personnes d’origine africaine et arabe.
