Homicide tragique d’un jeune homme : l’accusé principal déjà condamné par le passé pour un meurtre involontaire
Le meurtre tragique du jeune Badr Bouljoihel le 30 juillet dernier a provoqué une vive émotion au sein de l’opinion publique marocaine.
Outre la brutalité de cet acte, c’est le passé judiciaire du principal suspect, Achraf Sadiki, qui interpelle. Âgé de 26 ans, il est le fils d’un promoteur immobilier connu à Casablanca.
Achraf Sadiki a déjà été impliqué dans un décès involontaire en 2018 après un accident de la route. Au volant de sa luxueuse Porsche Cayenne, il avait percuté une Peugeot 208 dont le conducteur, un jeune homme dans la vingtaine, avait été tué sur le coup.
Traduit devant la justice, il avait écopé d’une peine clémente : un an de prison ferme et 30 000 dirhams d’amende. Mais cette peine, bien qu’elle soit légère, n’a toujours pas été exécutée.
Face aux critiques sur les réseaux sociaux dénonçant deux poids deux mesures, le Procureur général a déclaré que la peine sera appliquée mais que la justice attend la confirmation de la Cour de cassation.
Certains estiment que la faiblesse de la peine initiale et son non-exécution après 4 ans révèlent l’impunité dont jouit Achraf Sadiki en raison de son appartenance à une classe sociale privilégiée.