L’Agence nationale des eaux et des forêts du Maroc a enregistré 182 départs de feu depuis le début de l’année, avec une superficie sinistrée de 1 251 hectares à l’échelle nationale, selon un rapport publié le 10 juillet. Près de 54% de ces espaces incendiés sont principalement composés d’essences secondaires et de formations herbacées. Tanger-Tétouan-Al Hoceima est la région la plus touchée avec 68 départs de feu et une superficie parcourue de 881 hectares, suivie par la région du Souss-Massa avec une superficie de 190 hectares.
Le dispositif estival de surveillance et d’intervention demeure à son niveau de mobilisation maximum, car les prochains jours et semaines représentent une période à haut risque de propagation des incendies. L’Agence invite tous les utilisateurs des espaces forestiers, tels que les campeurs, les apiculteurs et les éleveurs, à faire preuve de vigilance et à limiter au maximum l’utilisation du feu afin d’éviter toute action susceptible de déclencher des incendies.
Elle exhorte également les citoyens à signaler immédiatement aux autorités compétentes toute observation de feu ou tout comportement suspect dans les zones forestières, soulignant qu’il s’agit d’une démarche essentielle pour préserver le précieux patrimoine forestier du pays et renforcer son rôle primordial sur les plans socio-économique et environnemental.
Cette situation est préoccupante, car les incendies de forêt peuvent avoir des conséquences environnementales et économiques graves pour le pays. Les forêts marocaines sont des habitats clés pour la biodiversité et jouent un rôle important dans l’économie du pays en fournissant des ressources naturelles et en soutenant le tourisme. Il est donc crucial de sensibiliser la population à la prévention des incendies de forêt et de renforcer la surveillance et la lutte contre ces catastrophes naturelles. Les autorités doivent également prendre des mesures pour préserver les forêts et restaurer les zones endommagées.