La 7e édition de l’École internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden du 7 au 14 juillet à Marrakech"/>

La 7e édition de l’École internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden du 7 au 14 juillet à Marrakech

La 7e édition de l’École internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden du 7 au 14 juillet à Marrakech

L’Observatoire astronomique d’Oukaïmeden organise la 7e édition de l’École internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden, du 7 au 14 juillet à Marrakech sur le thème «Météorologie de l’espace, débris et objets proches de la terre».

 

Le danger lié aux débris spatiaux et objets proches de la terre a été au cœur des débats, à l’occasion de l’ouverture, vendredi dernier à Marrakech, des travaux de la 7e édition de l’École internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden (OISA).

Initié sur le thème «Météorologie de l’espace, débris et objets proches de la terre», par l’Observatoire astronomique d’Oukaïmeden relevant de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), cet événement scientifique, dont les travaux se poursuivront durant une semaine, offre aux participants une plateforme d’échange autour de la préoccupation croissante que représentent les débris spatiaux et les objets proches de la terre dans le domaine de l’exploration spatiale.

«Les jeunes étudiants marocains expriment un intérêt croissant pour les sciences spatiales, notamment l’astrophysique qui se penche sur le danger posé par les débris spatiaux et les objets proches de la terre, qui constituent une menace importante pour les satellites et les engins spatiaux», a souligné le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, dans une allocution par visioconférence.

Miraoui préconise la déclinaison des résultats de recherche

Mettant en exergue l’importance de mutualiser les efforts des chercheurs du monde entier pour répondre aux défis posés par les débris spatiaux et les objets proches de la terre, le ministre a préconisé la déclinaison des résultats de recherches à travers les formations académiques et la vulgarisation davantage de l’astrophysique pour partager les connaissances.

Dans ce sens, M. Miraoui a salué les efforts consentis par les différents acteurs de l’écosystème scientifique, notamment l’Observatoire astronomique d’Oukaïmeden, qui œuvre, en partenariat avec différents collaborateurs, pour mieux comprendre ces phénomènes et leurs impacts potentiels sur les activités humaines dans l’espace.

Il est à noter que cet événement scientifique comprend une visite guidée à l’Observatoire astronomique d’Oukaïmeden et une série de conférences scientifiques portant sur plusieurs thématiques, notamment «Un aperçu de l’état actuel des débris spatiaux», «La surveillance spatiale des satellites artificiels», «Les stratégies de surveillance de la ceinture de satellites géostationnaires avec des capteurs électro-optiques», «Un aperçu des NEOs et de leur impact sur la terre» et «La caractérisation physique des astéroïdes géocroiseurs à l’aide d’installations terrestres».

Les organisateurs de cette nouvelle édition de l’école (OISA) ont prévu également des sessions pratiques qui aborderont des questions en rapport avec «le traitement d’images de débris spatiaux», «l’identification des satellites artificiels», «l’optimisation de l’observation des orbites de satellites et des débris spatiaux avec des télescopes optiques», «la détection et caractérisation des NEOs dans les images d’OWL-Net», «la détermination des éléments orbitaux et de la période de rotation des NEOs», «la gestion des données météorologiques spatiales», ainsi qu’avec «la détection de météores».

Au terme des travaux de cette École internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden, les participants seront invités à une excursion guidée, avec au menu la recherche de fossiles dans les montagnes d’Oukaïmeden.

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