La BEI accorde un prêt d’un milliard d’euros au Maroc pour la reconstruction après le séisme
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé son engagement à accorder un prêt d’un milliard d’euros au Maroc sur une période de trois ans afin de soutenir les efforts de reconstruction après le violent séisme qui a frappé certaines régions du pays en septembre dernier. Ce financement s’inscrit dans le cadre du vaste programme de reconstruction et de réhabilitation des zones sinistrées, qui nécessitera un budget estimé à 120 milliards de dirhams (12 milliards d’euros) sur une période de cinq ans, selon un communiqué de la BEI.
L’annonce a été faite par le vice-président de la BEI, Mourinho Felix, à l’issue d’une réunion avec le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech. La rencontre a également réuni le directeur des opérations de la BEI dans les pays voisins de l’UE, Lionel Rapaille, et le représentant de la BEI au Maroc, Adrien de Bassompierre.
La contribution de la BEI s’inscrit dans une vision de résilience et de durabilité. Les fonds seront utilisés pour réparer les dommages causés par le séisme et pour reconstruire de manière plus solide, en mettant l’accent sur des infrastructures résilientes et durables, tout en tirant parti des ressources et de l’expertise de la Banque.
« Mais notre objectif n’est pas seulement de reconstruire ce qui a été perdu, mais aussi de contribuer à jeter les bases d’un avenir plus prometteur, plus fort et plus résilient dans toutes les régions du Maroc touchées par le séisme de septembre », a déclaré M. Felix, cité dans le communiqué. Il a également souligné que le rôle de la BEI en tant que banque de l’UE est d’apporter un soutien fort au développement, à la résilience et à l’action climatique, en collaboration avec ses partenaires.
Ce prêt de la BEI témoigne de l’engagement de la communauté internationale à soutenir le Maroc dans ses efforts de reconstruction et de résilience face aux conséquences du séisme, et il contribuera à la mise en place d’une infrastructure solide et durable pour l’avenir du pays.