« La RADEEMA Poursuit ses Efforts pour une Gestion Durable de l’Eau à Marrakech »

« La RADEEMA lance une série d’études pour améliorer l’épuration et la réutilisation des eaux usées à Marrakech »
Dans un souci environnemental, particulièrement dans une région déjà confrontée à une pénurie d’eau, chaque goutte d’eau compte. C’est le cas de Marrakech, où la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de Marrakech (RADEEMA) s’apprête à commander une série d’études visant à diagnostiquer et à améliorer les systèmes d’épuration et de réutilisation des eaux usées épurées. Ces études cibleront plusieurs zones du réseau d’assainissement de la ville et de ses communes environnantes, notamment le périmètre urbain de Marrakech, la commune de Tassoultante, la commune de Wahat Sidi Brahim, la commune de Tameslouhte, et la commune de Saada, entre autres.
Concrètement, la RADEEMA souhaite obtenir une compréhension approfondie du fonctionnement de la station d’épuration et du réseau de réutilisation des eaux usées, afin de planifier le développement futur du dispositif. En plus de trouver des solutions optimales pour assurer un fonctionnement efficace, cette initiative vise à réfléchir à des moyens d’amélioration, d’extension ou de renforcement, tout en cherchant à optimiser les coûts (en termes de personnel, d’équipement et d’énergie) et à garantir la durabilité des installations.
Il est à rappeler qu’en décembre 2011, le projet de traitement et de réutilisation des eaux usées de Marrakech a été inauguré. Il comprend une station de traitement des eaux usées et un réseau d’acheminement de l’eau réutilisée vers les projets golfiques et la palmeraie de la région. La station de traitement, située sur la route de Safi, couvre une superficie de 17 hectares. La réalisation de ce projet a nécessité l’implication d’experts nationaux et internationaux de haut niveau, qui ont intégré des technologies de pointe dans la station. Le financement, d’un montant de 1,232 milliard de dirhams, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public-privé novateur impliquant la RADEEMA, l’État et les promoteurs des projets golfiques, représentant ainsi une première de son genre. »