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La revue de presse de ce jeudi 25 mai

La revue de presse de ce jeudi 25 mai

Les créateurs de contenus sur la plateforme YouTube sont dans le viseur du fisc; pour la FNTE, rien ne justifie la création des sociétés régionales multiservices; Une étude stratégique relative au coût de l’eau au Maroc sera bientôt menée par département de l’Equipement; nouveau bouclier anti-dumping pour la métallurgie… Voici une sélection de thèmes développés par la presse nationale ce jeudi 25 mai. 

Le Matin

Taxation des Youtubeurs, les précisions de Mustapha Baïtas
Les créateurs de contenus sur la plateforme YouTube sont dans le viseur du fisc et devront bientôt mettre la main à la poche pour payer l’IR. Les formules d’acquittement de cet impôt ainsi que les catégories ciblées font actuellement l’objet de discussions et seront bientôt détaillées, selon le ministre chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement. Par ailleurs, en réponse aux questions des journalistes sur les prix de vente des bêtes destinées au sacrifice, Baïtas n’a pas donné de réponse directe. Sur un autre volet, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le nouveau statut unifié des enseignants devrait être prêt avant cet été, soulignant que le ministère de tutelle déploie beaucoup d’efforts de concert avec les syndicats pour faire en sorte que le statut apporte des réponses concrètes aux demandes du personnel éducatif et administratif, ainsi qu’au corps de l’inspection.

Le Matin

ONEE : pour la FNTE, rien ne justifie la création des sociétés régionales multiservices
Les déclarations du ministre délégué chargé du Budget, Faouzi Lekjaâ, lors de la dernière réunion de la Commission des finances et du développement économique, n’ont pas laissé de marbre les dirigeants de la Fédération nationale des travailleurs de l’énergie (FNTE). Ces derniers ont réagi en particulier aux propos tenus sur l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et sa réforme. Mohammed Zeroual, président de la FNTE, a souligné que ces déclarations concernant la réforme du secteur de l’électricité ne reflétaient pas les convictions du ministre en charge, en se demandant quelles étaient les véritables motivations de la réforme en cours. Tout en soulignant l’importance de clarifier les intentions du gouvernement, il a affirmé que les déclarations faites par des responsables gouvernementaux ne peuvent être considérées comme représentatives de la position officielle du ministère, mais plutôt comme « le reflet des décisions politiques prises en coulisse ». Selon lui, il est crucial que le gouvernement clarifie ses intentions et cesse d’“insulter l’intelligence des Marocains en leur présentant des discours contradictoires”.

L’Economiste

La refonte de la tarification de l’eau refait surface
Ressource limitée, menacée et à enjeux prioritaires, l’eau doit être préservée et sa tarification refléter les coûts d’investissement, les charges d’exploitation, de maintenance des ouvrages… Une donne à laquelle le gouvernement ne semble plus indifférent. Une étude stratégique relative au coût de l’eau au Maroc sera bientôt menée par département de l’Equipement qui vient de lancer un appel d’offres. Cette étude devra d’abord dresser un état des lieux et un diagnostic du coût de l’eau et du système tarifaire. Elle devrait au préalable établir une analyse critique des études antérieures relatives au coût de l’eau et de la tarification appliquée par le secteur en termes de mobilisation et usage. Celles-ci avaient abouti à des réformes et ont contribué à l’évolution du système tarifaire vers des dispositifs conciliants les objectifs d’ordre social, financier et d’efficience économique.

L’Economiste

Les mesures de défense commerciale reviennent au galop!
Nouveau bouclier anti-dumping pour la métallurgie. Cette mesure protège le marché contre les ventes à perte des producteurs-exportateurs. Elle a été instaurée le 5 mai 2023 pour une durée de cinq ans. Elle cible les importations de fil galvanisé originaire de Turquie. La circulaire douanière n°6454/211 acte l’application d’une taxe additionnelle de 21% pour les sociétés Aslani Tel Sanayi et de 61% pour les autres producteurs-exportateurs turcs. Le but est de contrecarrer des importations jugées prédatrices du marché et ses producteurs locaux. Même s’il est légitime de se prévaloir d’un bouclier commercial, son demandeur peut être un seul producteur national. Ce dernier n’a pas pour autant un monopole sur le marché puisqu’il doit composer notamment avec les importateurs.

L’Opinion

Rallonge de 10 milliards de dirhams : les dessous d’un montage financier étatique salvateur
De passage à la Chambre des Conseillers, le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa a défendu la décision gouvernementale d’ouvrir des crédits additionnels pour un montant de 10 milliards de dirhams. Cette injection budgétaire a été rendue possible par des équilibres budgétaires plus favorables. Durant la période Covid, le déficit budgétaire avait atteint 7% du PIB au cours de l’année 2020, avant de descendre à 5,9% en 2021 puis à 5,1% en 2022. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu’à atteindre l’objectif fixé par le gouvernement, soit un déficit de 3,5% en 2025. Autre point positif ayant permis d’injecter ces 10 milliards additionnels : la hausse des recettes fiscales. La loi de finances avait prévu une augmentation de 4% des recettes fiscales en 2023, en se basant sur la croissance projetée du PIB. « Aujourd’hui, et après quatre mois de l’entrée en vigueur de la loi de finances 2023, il se confirme que les recettes fiscales ont augmenté de 3,1 milliards de dirhams, ce qui correspond à 4% », s’est réjoui le ministre délégué chargé du budget.

L’Opinion

Construction automobile : le Maroc vise une production d’un million de véhicules/an à l’horizon 2025
Le haut niveau de développement de l’industrie automobile au Maroc, 3ème pays le plus compétitif au monde, est le fruit de la Vision clairvoyante et du suivi constant de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que des stratégies intégrées déployées sur deux décennies, a souligné le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. Cette vision Royale multidimensionnelle ambitionne la transition vers un Maroc prospère et créateur d’opportunités et d’emplois décents, qui répond aux aspirations des citoyens, a indiqué Mezzour qui répondait à une question d’actualité au sujet des perspectives de développement de l’écosystème automobile au Maroc, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers. Dans ce sens, le ministre a fait savoir que le Maroc est doté, actuellement, d’une capacité de production de 700.000 véhicules.

Les Inspirations Eco

Transport touristique : la FNTT fustige la feuille de route 2023- 2026
La Fédération nationale du transport touristique (FNTT) ne lâche pas du lest quant à l’implication du secteur dans la nouvelle feuille de route 2023-2026 du ministère de tutelle. En effet, après avoir réclamé son intégration, lors de la réunion tenue en janvier dernier avec Fatima Zahra Ammor, la ministre du Tourisme, la FNTT revient à la charge et décortique la feuille de route en question, en soulevant certaines failles. La FNTT reproche à la tutelle d’avoir fait appel aux Conseils régionaux du tourisme dans les consultations. Or, à en croire les professionnels, la majorité de ces conseils opèrent dans l’illégalité. De plus, leurs structures n’ont pas été renouvelées conformément à la loi en vigueur. L’autre critique est relative à l’intégration de certains secteurs touristiques au détriment d’autres, ce qui présente un risque d’échec pour la stratégie instaurée, selon la FNTT. Dans la même perspective, aucune mesure permettant de réduire l’impact de l’inflation, notamment en matière de protection des emplois, n’aurait été déployée. Aussi, la FNTT réclame un soutien financier au secteur pour remonter la pente.

Al Alam

Les contrôleurs aériens bientôt soumis à la discipline et à la réglementation militaire
Un projet de décret modifiant et complétant le décret relatif à l’organisation de l’Académie Internationale Mohammed VI de l’Aviation civile a été approuvé en Conseil des ministres. Ce texte prévoit que les étudiants de cette Académie dans les spécialités « Contrôle de la navigation aérienne » et « Sécurité électronique du trafic aérien » bénéficient de la formation militaire, vu l’importance et la sensibilité des métiers des lauréats de ces deux spécialités et ce, à l’instar des lauréats d’autres établissements d’enseignement nationaux, qui bénéficient de ce genre de formation à effet positif dans la consécration et la consolidation des règles de discipline constante dans l’accomplissement de leurs missions. Ainsi, en vertu de ce texte, les élèves de cette Académie seront soumis aux règles de conduite militaire, et au cas où ils commettraient des actes incriminés par la loi, ils seraient poursuivis devant les tribunaux militaires.

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