La revue de presse de ce lundi 27 novembre
Réforme du Code de la famille : le RNI, le MP, l’USFP et l’Istiqlal livrent leurs visions ; Appui aux TPME : Une cartographie en projet pour l’écosystème entrepreneurial de Casablanca-Settat et Marrakech-Safi ; Le Maroc et le Mexique examinent les moyens de renforcer la coopération dans divers domaines ; Energie: de gros investissements dans le pipe ; Aide sociale directe: dernière ligne droite… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce lundi:
Le Matin
Réforme du Code de la famille : le RNI, le MP, l’USFP et l’Istiqlal livrent leurs visions
L’Instance chargée de la révision du Code de la famille a reçu, vendredi, les partis du RNI, du Mouvement populaire (MP), de l’USFP et de l’Istiqlal, qui lui ont fait part de leurs visions quant à cette réforme. La présidente de la Fédération nationale des femmes du RNI Amina Benkhadra a déclaré à la presse que les propositions présentées par le RNI procèdent de «ses principes qui découlent de la social-démocratie et de la nécessité de renforcer les droits, la cohésion familiale et l’égalité». Pour sa part, la présidente de l’organisation des femmes harakies, Khadija El Gour, a indiqué que «cette rencontre a été l’occasion pour présenter le mémorandum du MP qui procède du référentiel intellectuel et politique du Parti, basé sur le libéralisme social et démocratique, dans le cadre des spécificités et des valeurs authentiques de la société marocaine». Le premier secrétaire de l’USFP Driss Lachgar, quant à lui, souhaite que les amendements qui seront apportés au Code de la famille «soient équitables et conformes aux exigences de notre époque», alors que le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal Nizar Baraka a indiqué que les propositions présentées par le PI visent principalement à renforcer la cohésion familiale, à préserver l’intérêt supérieur des enfants et à consolider les droits de la femme.
Appui aux TPME : Une cartographie en projet pour l’écosystème entrepreneurial de Casablanca-Settat et Marrakech-Safi
Dans le cadre de la coopération maroco-allemande pour la promotion de la TPME, GIZ Maroc et le ministère des Finances s’apprêtent à réaliser une cartographie de l’écosystème entrepreneurial à l’échelle des deux régions pilotes : Casablanca-Settat et Marrakech-Safi. L’objectif est de comprendre les défis et opportunités de développement de cet écosystème et de formuler des recommandations pour booster le dispositif régional d’appui financier et non financier aux TPME, auto-entrepreneurs et startups.
Le Maroc et le Mexique examinent les moyens de renforcer la coopération dans divers domaines
Le renforcement de la coopération entre le Maroc et le Mexique a été au centre de discussions entre l’ambassadeur du Maroc au Mexique, Abdelfattah Lebbar, et la présidente du Sénat mexicain, Ana Lilia Rivera. Au cours de ces entretiens, qui ont eu lieu au siège du Sénat mexicain, l’accent a été mis sur les moyens de développer la coopération entre les deux pays dans divers domaines d’intérêt commun, notamment l’agriculture, les énergies renouvelables et l’industrie. Les deux parties ont affirmé que le lancement d’une ligne aérienne directe contribuerait au développement des échanges économiques et de la coopération entre le Royaume, porte d’entrée vers l’Afrique, et la région de l’Amérique centrale et des Caraïbes.
L’Economiste
Energie: de gros investissements dans le pipe
En dépit de sa longueur, la présentation du budget sectoriel de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable devant la Commission des secteurs productifs de la Chambre des conseillers a été instructive à plus d’un titre. Leila Benali prévoit, entre autres, l’actualisation du plan pluriannuel pour l’équipement électrique vert et la programmation des réalisations de capacités supplémentaires pouvant atteindre 9.281 mégawatts (MW) durant la période 2023-2027. Cela nécessite la mobilisation d’une enveloppe financière de 85,6 milliards de DH. Il repose principalement sur l’accélération de la réalisation des projets d’énergies renouvelables à hauteur de 7.183 mégawatts, soit 77% du plan d’équipement électrique. La ministre veut également renforcer l’investissement dans le réseau électrique pour l’intégration optimale des énergies et la garantie d’approvisionnement en électricité des différentes régions. Le coût global de cette opération est estimé à 23,4 milliards de DH.
Aide sociale directe: dernière ligne droite
Adoptés en priorité par la Chambre des conseillers, les deux projets de loi relatifs à l’aide sociale directe et à l’Agence qui pilotera ce système ont été présentés en commission par les députés, avant d’être approuvés puis soumis au vote en séance plénière. Le processus devra s’accélérer afin d’être dans les temps et respecter le calendrier d’implémentation de ce chantier. Surtout qu’après l’adoption de ces textes par les deux Chambres du Parlement, une série de décrets d’application seraient nécessaires pour l’entrée en vigueur effective du dispositif.
L’Opinion
Marine marchande marocaine: houleuse traversée vers la souveraineté maritime
Depuis le discours Royal de la Marche Verte du 6 novembre 2023 où SM le Roi Mohammed VI avait dévoilé les ambitions du Maroc pour la reconquête de la façade atlantique du Royaume en vue d’en faire un axe de développement économique et géostratégique, ouvertement tourné vers l’Afrique de l’Ouest et les Amriques, une certaine ferveur maritime s’est emparée du pays. Relance du pavillon national, construction de chantiers navals, commandes de navires marchands… telles sont, entre autres titres de presse et déclarations d’experts, quelques-unes des aspirations annoncées. Si le Maroc a toujours su faire montre d’ingéniosité et de réactivité lors des moments clés de son Histoire pour relever toutes sortes de défis, la traversée pour la réalisation de ces nobles objectifs maritimes s’annonce toutefois très houleuse dans un marché international très concurrentiel et où tous les coups sont permis. La création d’une flotte maritime commerciale permettra au Royaume de renforcer sa souveraineté et d’élargir son éventail d’activités dans l’économie bleue.
Ovins de la Roumanie: le Maroc prépare le terrain à l’importation
Selon un communiqué de l’Agence nationale de la santé vétérinaire et de la sécurité alimentaire de Roumanie, une délégation marocaine dirigée par Abdellah Janati, directeur général de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), a entamé les discussions avec son homologue roumain sur ce sujet au cours de ce mois. Les visites dans les fermes et abattoirs roumains seront entamées dans les prochains jours. La même source précise que les importations du Maroc en ovins roumains sont en mesure de se multiplier par dix en 2024 par rapport à cette année. Les importations marocaines prévues depuis la Roumanie ne se limitent pas seulement à la viande rouge. En effet, le pays envisage également d’importer de l’engrais et du fourrage animal, question de permettre aux éleveurs de s’approvisionner en aliments de bétail du moment que les pâturages ont été fortement anéantis en raison de la sécheresse, estiment des professionnels.
Le Club des magistrats revendique une révision des salaires
Le Club des magistrats revient à la charge sur la question des salaires. Il a soumis au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire une note exigeant l’approbation des revenus des 13ème et 14ème mois. Dans le document soumis au Conseil suprême du pouvoir judiciaire, le Club des magistrats a proposé une série d’amendements, notamment l’approbation de la révision périodique des revenus des juges, conformément à diverses normes internationales liées à l’indépendance du pouvoir judiciaire, en soulignant son importance pour parvenir à «l’immunisation» économique et sociale de cette indépendance. Le Club des magistrats a appelé à l’approbation des salaires des 13ème et 14ème mois, les considérant comme «une incitation pour les juges à s’engager davantage dans la mise en œuvre des plans de réforme et le renforcement de la fortification économique et sociale».