Le destin brisé de la juge Malika El Amri : condamnée malgré sa santé déclinante

Le destin brisé de la juge Malika El Amri : condamnée malgré sa santé déclinante

La juge retraitée Malika El Amri, figure marquante de la justice marocaine, a vu sa peine réduite en appel à huit mois de prison ferme, contre trois ans lors du premier jugement. Mercredi soir, la Cour d’appel de Casablanca a tranché, mais le sort de cette femme de 68 ans, en fauteuil roulant et souffrant de graves problèmes de santé, reste un drame humain et judiciaire.

Accusée de « diffusion de fausses allégations » et de « diffamation » envers des hauts responsables judiciaires, l’affaire a éclaté suite à une vidéo virale où elle dénonçait la spoliation d’un terrain familial valant plus de 600 millions de dirhams. Ses accusations, adressées au roi Mohammed VI, ont déclenché une enquête nationale. Malika El Amri, pourtant hospitalisée à plusieurs reprises et souffrant de maladies chroniques, a été maintenue en détention. Ce procès, marqué par des allégations de corruption et un état de santé critique, soulève des questions troublantes sur la justice et le traitement des voix dissidentes au Maroc.

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