Le Maroc face aux perturbations des séparatistes lors de la conférence sur les disparitions forcées à Genève

Le Maroc face aux perturbations des séparatistes lors de la conférence sur les disparitions forcées à Genève

Lors du premier congrès international sur les disparitions forcées, tenu les 15 et 16 janvier 2025 à Genève, le Maroc a été confronté à des tentatives de perturbation de la part de certains éléments séparatistes. Ces derniers ont cherché à détourner l’attention des discussions en cours, mais le Maroc, représenté par une délégation conduite par Mme Fatima Berkan, secrétaire générale de la Délégation ministérielle chargée des droits de l’Homme, a répondu avec fermeté et clarté.

Mme Berkan a dénoncé ces pratiques perturbatrices, les qualifiant d’actions désespérées visant à manipuler les débats du congrès pour des fins inavouables. Elle a exhorté ces individus à concentrer leurs efforts sur les réalités des camps de Tindouf au lieu de recourir à des comportements vociférants et inutiles dans l’enceinte d’un événement international.

Dans son intervention, Mme Berkan a mis en lumière les efforts significatifs du Maroc en matière de justice transitionnelle. Ce processus, mené avec succès, a permis au pays de se positionner comme un modèle à suivre, grâce à une série de réformes et d’initiatives concrètes. Par ailleurs, la délégation marocaine a proposé l’organisation d’un colloque régional au Maroc pour échanger des expériences et des pratiques exemplaires dans la mise en œuvre des dispositions de la convention internationale contre les disparitions forcées. Cette rencontre permettrait d’élaborer des solutions pratiques et de renforcer la coopération régionale et internationale.

S’agissant des engagements législatifs, le Maroc a affirmé sa volonté de criminaliser les disparitions forcées dans son Code pénal, les qualifiant de violations graves des droits de l’Homme. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large visant à améliorer les mécanismes de lutte contre ces abus et à participer activement à leur éradication.

En conclusion, la secrétaire générale a réitéré l’engagement du Maroc à œuvrer au renforcement des mécanismes internationaux de lutte contre les disparitions forcées. Elle a également salué l’initiative d’organiser une conférence mondiale pour débattre de ce problème complexe et encourager une coordination internationale plus efficace.

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