Le projet LGV Marrakech-Agadir se précise

Le projet LGV Marrakech-Agadir se précise

L’Office national des chemins de fer (ONCF) vient de lancer les études d’avant-projet pour la mise en œuvre de la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse entre Marrakech et Agadir.

La Ligne à grande vitesse (LGV) entre Marrakech et Agadir doit être, entre autres, interopérable au sens des spécifications techniques d’interopérabilité (STI) Grande Vitesse en vigueur. Les études d’avant-projet qui viennent d’être lancées vont permettre la conception de la LGV pour un trafic mixte (voyageurs et fret), son exploitation à 320 km/h pour les trains voyageurs et à 100 km/h pour les trains fret, ainsi que la mise en service de deux voies banalisées.

 

Le projet d’envergure comprend, outre la réalisation de la LGV elle-même, les installations de ses raccordements à la ligne existante et au poste de commande à distance existant à Rabat, les raccordements aux gares existantes et celles à créer. « La Ligne à grande vitesse doit être conçue de manière à ce que ces performances et son niveau de sécurité soient globalement au moins équivalents à ceux offerts par la Ligne à grande vitesse Tanger-Kentra mise en service en 2018 », indique l’ONCF.

 

L’Office veillera à la prise en compte des trois aspects techniques du projet, notamment le Génie Civil (interopérabilité, référentiel GC SNCF et référentiel technique ONCF), les équipements ferroviaires et les installations terminales. Les études d’avant-projet lancées intègrent la LGV et les installations terminales connexes, précise l’ONCF, soulignant que l’objectif visé est de respecter les exigences techniques en termes d’interopérabilité, de référentiels techniques, d’exploitation et de maintenance, tout en évaluant les risques.

 

Dans le cadre de ces études, il est prévu l’élaboration du schéma des installations ferroviaires, la réalisation des études de signalisation sur la base de l’existant, la définition des principes de commande des équipements, la conception des installations fixes de traction et de l’alimentation électrique, le dimensionnement et les fonctionnalités des bases des travaux et les bases de maintenance. Ces études devraient permettre à la LGV d’aller à une vitesse maximale de 350 km/h.

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