Les dos d’âne divisent la population de Marrakech et interpellent les élus et la mairie de la Ville .

Les dos d’âne divisent la population de Marrakech et interpellent les élus et la mairie de la Ville .

 

Les dos d’âne ont…bon dos.dos.
Jamais on en a autant soulevé leur question que durant ces dernières années. On peut même affirmer sans hésitation que jamais Marrakech n’a vu autant de dos d’âne installés ou enlevés que durant l’exercice du mandat municipal pjdiste finissant .

Les réseaux sociaux locaux en font un sujet de prédilection et divergent , selon les lieux et les circonstances, sur leur appréciation , leur opportunité ou opposition.

Rappelons à toutes fins utiles que les ralentisseurs appelés plus communément dos d’âne sont, selon leur définition au dictionnaire  » des surfaces formées par deux pentes inclinées de chaque côté de l’arête qui est leur ligne de jonction  »

En effet les dos d’âne ralentissent la circulation pour mieux protéger les piétons. Une mesure de sécurité qui n’est pas toujours du goût des automobilistes, des camionneurs et des motards.
Et il y en a pour toutes sortes de matériaux, produits dérivés de construction de route ou de fabrication industrielle.

À Marrakech il y en partout . En médina même pour protéger les passants et les touristes de la conduite anarchique et sauvages des vélomoteurs vrombissants et leurs courses folles. Ailleurs dans les quartiers périphériques plus calmes, mais où de nombreuses victimes des accidents routiers sont déplorées, les habitants en réclament et vont parfois jusqu’à installer sans la moindre autorisation ou concertation des dos d’âne sauvages.
Parfois aussi le clientèlisme électoral favorise tel endroit peu qualifié au détriment d’un autre plus justifié.
Les dos d’âne se prêtent donc à toutes les acrobaties , pas seulement celles de voiries .
Ils apparaissent ou disparaissent selon une logique difficile à décrypter pour un simple citoyen.

Face aux demandes, mais aussi aux rejets des dos d’âne et à leurs coût, la Mairie aurait dû, selon les observateurs de la vie publique locale, engager dès l’apparition du phénomène , débats et consultations afin d’établir, il y a bien longtemps, un cahier de charges et une réglementation appropriée des dos d’âne à Marrakech . Processus et procédures qui prendraient en considération les spécificités à la fois de Semmarine et de M’hamid par exemple.
Est-ce trop demander aux élus communaux de Marrakech de septembre prochain d’inscrire à l’ordre du jour de leur première session cette question des dos d’âne ? Ce n’est pas une question anodine.

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