Les enseignants poursuivent la grève pour faire valoir leurs revendications
Malgré l’annonce de la création d’une commission sur le statut des enseignants, la Coordination nationale du secteur éducatif a décidé une nouvelle grève nationale de trois jours, du 21 au 23 novembre.
Elle entend ainsi poursuivre les protestations contre le contenu du nouveau statut approuvé par le gouvernement. Sit-in et marches sont prévus devant les directions académiques.
La Coordination dénonce « l’interdiction et la répression » de précédentes actions dans certaines villes, exigeant le respect du droit de grève. Elle condamne aussi les déductions de salaires des grévistes.
Par ailleurs, elle réitère son rejet du nouveau statut jugé injuste, demandant des garanties pour les revendications des enseignants actifs et retraités.
La Coordination fustige enfin « les déclarations » de responsables ministériels dénigrant les protestations pacifiques.
De son côté, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a rappelé la disposition au dialogue et la volonté d’améliorer certains points du statut. Il insiste sur l’urgence de solutions pour garantir la qualité de l’éducation.
Une rencontre des parties au dialogue semble nécessaire pour apaiser les tensions et aboutir à une réforme consensuelle du secteur.