Marrakech célèbre la littérature féministe avec « Un Hiver Marocain »
Le 30 décembre 2023, à La Mamounia de Marrakech, Artcurial organisera une exposition mettant en avant des femmes à travers les œuvres d’artistes renommés tels que John Lavery, Rudolf Ernst, Mahmoud Mokhtar, Chéri Samba et Seydou Keïta, ainsi que des artistes féminines telles qu’Esther Mahlangu ou Marion Boehm, dont l’approche interroge la place des femmes dans la société.
Après le succès de la vente Moroccan & African Spirit qui a eu lieu le 4 novembre dernier, la maison de vente aux enchères Artcurial fera son retour dans la ville ocre, plus précisément à La Mamounia, le 30 décembre. Elle présentera la 5ème édition d’Un Hiver Marocain, Majorelle & ses Contemporains et Moroccan & African Spirit. Cet événement mettra en avant les femmes. Les organisateurs déclarent : « Cette édition mettra notamment en exergue des femmes à travers les œuvres de John Lavery, Rudolf Ernst, Mahmoud Mokhtar, Chéri Samba ou Seydou Keïta ainsi que des artistes femmes comme Esther Mahlangu ou Marion Boehm dont la démarche questionne la place des femmes dans la société ».
Dans le cadre de cet événement, le chapitre Majorelle & ses Contemporains présentera quatre œuvres de Jacques Majorelle. Il mettra également en avant l’œuvre « La mélodie » de Rudolf Ernst, estimée entre 700 000 et 900 000 MAD / 70 000 et 90 000 €. Cette œuvre représente un intérieur somptueux avec deux musiciennes. « La précision presque photographique avec laquelle Rudolf Ernst peint les bijoux et les robes chatoyantes des deux femmes reflète la fascination de l’artiste pour l’Orient ».
Les amateurs d’art pourront également apprécier l’œuvre « Jasmin, Fez » de John Lavery, estimée entre 600 000 et 800 000 MAD / 60 000 et 80 000 €. « La toile présente une femme mystérieuse, avec des yeux soulignés de khôl noir qui contrastent avec le rose pâle de sa robe de cérémonie ». À côté, se trouve l’œuvre « Les deux amies, Fez » de José Cruz-Herrera, estimée entre 600 000 et 800 000 MAD / 60 000 et 80 000 €. Cette œuvre représente deux jeunes femmes prises sur le vif. De plus, la vente présente l’œuvre « Au Bord du Nil » de Mahmoud Mokhtar, estimée entre 800 000 et 1 200 000 MAD / 80 000 et 120 000 €. « Tout au long de sa carrière, cet artiste a multiplié les représentations de femmes marocaines, dont la beauté le fascine. La sculpture représente une fellah, emblème du mouvement révolutionnaire égyptien, ajustant son voile et révélant ainsi sa beauté ».
Le deuxième volet, Moroccan & African Spirit, présentera également des images de femmes, des figures de pouvoir qui questionnent l’histoire et les inégalités de la société. Il mettra en avant Marion Boehm à travers son œuvre « Lotus shoes », estimée entre 100 000 et 150 000 MAD / 10 000 et 15 000 €. « C’est une œuvre qui examine les relations entre les cultures africaines, asiatiques et occidentales, du passé au présent, et interroge l’histoire de ces cultures. Ses collages en technique mixte avec des masques africains traditionnels, des perles, des coquillages et des tissus mettent en valeur la beauté, la loyauté et l’énergie positive des femmes africaines ».
Cette exposition sera accompagnée de l’œuvre « Le risque du métier » de Chéri Samba, réalisée avec de l’acrylique et des paillettes sur toile, estimée entre 400 000 et 600 000 MAD / 40 000 et 60 000 €. « Très présente dans l’art populaire congolais et dans l’œuvre de Chéri Samba, la sirène séductrice associée à la divinité aquatique Mami Wata représente les esprits de l’eau. Elle symbolise le désir de richesseLe 30 décembre 2023, à La Mamounia de Marrakech, Artcurial organisera une exposition mettant en avant des femmes à travers les œuvres d’artistes renommés tels que John Lavery, Rudolf Ernst, Mahmoud Mokhtar, Chéri Samba et Seydou Keïta, ainsi que des artistes féminines comme Esther Mahlangu ou Marion Boehm. Cette exposition, intitulée « Un Hiver Marocain, Majorelle & ses Contemporains et Moroccan & African Spirit », mettra en lumière la place des femmes dans la société.
Suite au succès de la vente Moroccan & African Spirit qui a eu lieu le 4 novembre dernier, Artcurial revient à Marrakech pour cette cinquième édition. Les organisateurs soulignent que l’événement mettra spécialement en valeur des femmes à travers les créations artistiques exposées. Les artistes tels que John Lavery, Rudolf Ernst, Mahmoud Mokhtar, Chéri Samba et Seydou Keïta ont exploré cette thématique, tout comme Esther Mahlangu et Marion Boehm, dont les démarches artistiques remettent en question la position des femmes dans la société contemporaine.
La section intitulée « Majorelle & ses Contemporains » présentera quatre œuvres de Jacques Majorelle, ainsi que l’œuvre « La mélodie » de Rudolf Ernst, estimée entre 700 000 et 900 000 MAD / 70 000 et 90 000 €. Cette peinture dépeint un intérieur somptueux avec deux musiciennes, démontrant la fascination de l’artiste pour l’Orient à travers la précision quasi-photographique des bijoux et des robes chatoyantes des femmes représentées.
Les amateurs d’art pourront également apprécier des œuvres telles que « Jasmin, Fez » de John Lavery, estimée entre 600 000 et 800 000 MAD / 60 000 et 80 000 €. Cette toile met en scène une femme mystérieuse, les yeux soulignés de khôl noir contrastant avec la robe pâle qu’elle porte lors d’une cérémonie. L’œuvre « Les deux amies, Fez » de José Cruz-Herrera sera également exposée, estimée entre 600 000 et 800 000 MAD / 60 000 et 80 000 €. Cette toile saisit l’instantané de deux jeunes femmes. De plus, la vente mettra en avant l’œuvre « Au Bord du Nil » de Mahmoud Mokhtar, estimée entre 800 000 et 1 200 000 MAD / 80 000 et 120 000 €). Cette sculpture représente une fellah ajustant son voile, dévoilant ainsi sa beauté et symbolisant le mouvement révolutionnaire égyptien.
La deuxième partie de l’exposition, « Moroccan & African Spirit », présentera des images de femmes en tant que figures de pouvoir, questionnant l’histoire et les inégalités de la société. Marion Boehm sera mise à l’honneur avec son œuvre « Lotus shoes », estimée entre 100 000 et 150 000 MAD / 10 000 et 15 000 €. Cette création explore les relations entre les cultures africaines, asiatiques et occidentales, passées et présentes, en interrogeant leur histoire. Les collages en technique mixte de l’artiste, intégrant des masques africains traditionnels, des perles, des coquillages et des tissus, mettent en valeur la beauté, la loyauté et l’énergie positive des femmes africaines.
L’exposition comprendra également l’œuvre « Le risque du métier » de Chéri Samba, réalisée avec de l’acrylique et des paillettes sur toile, estimée entre 400 000 et 600 000 MAD / 40 000 et 60 000 €. Cette œuvre est ancrée dans l’art populaire congolais et met en scène une sirène séductrice associée à la divinité aquatique Mami Wata, symbole des esprits de l’eau. Elle représente le désir de richesse et promet la réussite aux hommes qu’elle rencontre. L’exposition présentera également une toile sans titre d’Esther Mahlangu, estimée entre 40 000 et 60 000 MAD / 4 000 et 6 000 €.