À Marrakech, la question des espaces verts devient de plus en plus pressante. Les habitants, notamment dans des quartiers comme Mohammadi, expriment leur mécontentement face au manque de ces espaces essentiels pour une qualité de vie décente. La sécheresse sévère qui frappe le royaume depuis plusieurs années et le faible intérêt des autorités locales pour l’entretien et la création de nouveaux espaces verts exacerbent cette situation.

L’absence d’espaces verts pousse les résidents à occuper les trottoirs, faute de lieux de détente et de loisirs. Les habitants dénoncent cette situation, soulignant que le manque d’espaces verts constitue une violation de leur droit à un cadre de vie agréable. Ces espaces sont non seulement des lieux de loisirs mais aussi des poumons verts essentiels pour la santé publique et le bien-être des citoyens.

Les habitants des quartiers dépourvus d’espaces verts reprochent aux autorités municipales leur manque de volonté et d’initiative. Ils pointent du doigt l’absence de projets concrets pour aménager les nombreux sites disponibles en jardins publics et parcs. Les Marrakchis invitent les autorités à prendre des mesures pour créer et entretenir des espaces verts, afin d’améliorer les conditions de vie dans la ville ocre.

L’urgence de la situation est accentuée par les effets du changement climatique, qui rendent la gestion de l’eau et des espaces verts encore plus complexe. Les habitants appellent à une meilleure planification urbaine et à une utilisation plus efficiente des ressources pour garantir un développement durable et équilibré de la ville.

En conclusion, la colère des habitants de Marrakech face au manque d’espaces verts est un appel clair aux autorités locales. Il est impératif de prendre des mesures pour aménager des espaces verts et ainsi répondre aux besoins des citoyens, tout en contribuant à un environnement plus sain et plus agréable pour tous.