Marrakech : Inquiétudes concernant la disponibilité des mosquées pendant le Ramadan

Marrakech : Inquiétudes concernant la disponibilité des mosquées pendant le Ramadan

Alors que le début du Ramadan est prévu pour le 11 mars au Maroc, des préoccupations sont déjà exprimées quant à la capacité d’accueil des fidèles dans les mosquées tout au long du mois de jeûne à Marrakech. En effet, de nombreux lieux de culte ont été endommagés ou complètement détruits suite au puissant et dévastateur tremblement de terre survenu le 8 septembre 2023.

Le séisme a causé des dommages à un total de 2 217 mosquées à travers le Maroc, certaines d’entre elles étant même réduites à l’effondrement. Par conséquent, le nombre de lieux de culte fermés dans le pays a considérablement augmenté. Face à cette situation, le député Abderrahmane Oiffa du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à la Chambre des Conseillers a envoyé une question écrite au ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq. Après avoir exposé la situation, il a interrogé le ministre sur les solutions alternatives envisageables pour faire face à l’impact de la fermeture de plusieurs mosquées à Marrakech pendant le prochain mois de Ramadan.

« La ville de Marrakech est confrontée à un grand défi suite au récent tremblement de terre, avec la fermeture de nombreuses mosquées. Cela a des effets directs sur la pratique religieuse des citoyens, en particulier avec l’approche du mois béni de Ramadan, qui attire une forte affluence d’habitants venus accomplir leurs prières, notamment la prière de Tarawih », écrit le député. Il souligne que Marrakech, célèbre pour sa spiritualité et ses profondes traditions religieuses, est désormais confrontée à une réalité nouvelle pendant ce Ramadan.

De plus, Abderrahmane Ouafa ajoute : « La fermeture des mosquées prive les citoyens non seulement de leurs lieux de culte habituels, mais elle impose également une lourde responsabilité au ministère des Habous pour trouver des solutions rapides et efficaces. Les mosquées à Marrakech, tout comme dans tout le pays, ne sont pas seulement des lieux de prière, mais aussi des centres de rassemblement social et spirituel. » Il souligne également que ces lieux de culte « deviennent, pendant le mois de Ramadan, le point central de la vie quotidienne de nombreuses personnes, où elles se rendent pour accomplir les cinq prières en groupe, ainsi que les prières de Tarawih et de Tahajjud ».

Oiffa poursuit en expliquant que leur fermeture signifie priver les fidèles de l’opportunité de se rassembler et de pratiquer la prière collective, qui est une partie intégrante des coutumes marocaines pendant ce mois sacré.

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