Mystère à Marrakech : la présence de Mohammed Ben Salmane et de Saad Hariri intrigue le Royaume
Une atmosphère de curiosité et de spéculation règne depuis ce week-end à Marrakech, où des sources spécialisées dans le suivi des vols (OSINT) ont révélé l’atterrissage d’un avion appartenant à la flotte royale saoudienne. L’appareil, un Boeing 747-400 immatriculé HZ-HM1 (vol SRA352), serait celui utilisé habituellement par le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane (MBS).
Selon les mêmes observateurs, un second avion — HZ-MF1 (SVA7242) — aurait également atterri sur le sol marocain, transportant probablement des membres du personnel d’appui et du matériel logistique. Fait intrigant : les trajectoires de vol semblent avoir délibérément contourné l’espace aérien algérien, alimentant davantage les spéculations autour de la nature de cette visite discrète.
Ni les autorités marocaines ni leurs homologues saoudiennes n’ont, pour l’heure, publié de communiqué officiel. Ce silence renforce l’hypothèse d’un séjour privé du prince héritier à Marrakech, loin des caméras et des obligations protocolaires.
La ville ocre, connue pour sa discrétion et son hospitalité haut de gamme, figure depuis longtemps parmi les destinations privilégiées des élites du Golfe. De nombreux responsables saoudiens, dont feu le roi Salman, y ont déjà séjourné pour des vacances privées. En 2017, le souverain avait d’ailleurs passé plusieurs semaines à Tanger, accompagné d’une importante délégation, parmi laquelle figurait Mohammed Ben Salmane lui-même.
Mais cette fois-ci, la rumeur prend une tournure plus politique : plusieurs sources arabes avancent que Saad Hariri, l’ancien Premier ministre libanais, serait également présent à Marrakech. Si cette information se confirmait, elle pourrait suggérer une rencontre confidentielle entre deux figures influentes du monde arabe, à un moment où les équilibres régionaux connaissent de profondes mutations.
Le Maroc et l’Arabie saoudite entretiennent depuis des décennies des relations stratégiques étroites, marquées par une coopération active dans les domaines politique, économique et religieux. Riyad a soutenu de nombreux projets de développement au Maroc, tandis que Rabat s’est aligné à plusieurs reprises sur les positions saoudiennes concernant les dossiers régionaux sensibles.
Cette mystérieuse escale à Marrakech, entre diplomatie feutrée et détente princière, ne manquera pas de relancer les conjectures sur les coulisses des relations entre Rabat, Riyad… et Beyrouth.
