Ouahbi s’exprime sur la multiplication des tribunaux et sur l’âge d’accès à la profession d’avocat

Ouahbi s’exprime sur la multiplication des tribunaux et sur l’âge d’accès à la profession d’avocat
Interrogé sur les mesures prises pour la généralisation des opérations de construction des tribunaux, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a affirmé que son département à d’ores et déjà entamé une programme pour répondre à cette problématique majeure à laquelle s’attèle son département. A cet égard, le ministre a rappelé que le Royaume dispose de juridictions spécialisées, notamment à Agadir, Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès et Oujda.
Le ministre avait déjà souligné l’importance de disposer de juridictions spécialisées dans toutes les régions du Royaume, ajoutant que son département, a mis sur pied deux tribunaux administratifs mobiles à Laâyoune et à Dakhla et s’apprête, dès l’entame de l’année 2023, à faire de même à Tanger. Cependant, relève-t-il, l’augmentation du nombre de tribunaux à l’échelle nationale ne pose pas autant de problèmes que le nombre limité de juges.
Sur ce point, le ministre n’y est pas allé de main morte : « Nous n’avons pas assez de juges». Il a ajouté que le nombre de diplômés cette année ne dépasse pas 800 juges, sans compter le nombre des retraités et ceux partis pour d’autres circonstances.

Le responsable gouvernemental a indiqué que son ministère est conscient des défis que pose l’ouverture de tribunaux dans un certain nombre de régions, soulignant que le problème n’est pas seulement lié aux juges, mais également aux employés exerçant des tâches liées  au secteur.

S’agissant des projets mis en œuvre dans ce sens, Ouahbi a cité l’achèvement des travaux du Tribunal de Première Instance de Errachidia, les travaux de restauration et d’aménagement des centres judiciaires à Arfoud et Risani, le centre judiciaire de Goulmima, le centre judiciaire à Er-Rich, l’aménagement du centre judiciaire de Emilchil et la construction du tribunal de première instance de Midelt, entre autres .
La fixation d’un âge limite pour passer le concours des avocats fait toujours réagir les parlementaires. Ceux-ci se sont interrogés sur le bien-fondé de cette décision lors de la séance plénière. Dans sa réponse, le ministre de la Justice a démenti toute volonté ou intention de la part de son département de fixer l’âge d’accès à la profession d’avocat à 35ans. Le ministre Ouahbi a affirmé, lors de la même séance qu’il ne s’agit que d’une proposition présentée par l’Association des barreaux du Maroc et que le ministère n’a pas encore pris de décision à ce sujet.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *