Ouverture de la COP29 à Bakou en l’absence des dirigeants des principaux pays pollueurs

Ouverture de la COP29 à Bakou en l’absence des dirigeants des principaux pays pollueurs

La vingt-neuvième session de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) a été officiellement inaugurée à Bakou, en Azerbaïdjan, avec la participation de plus de 100 chefs d’État et de gouvernement.

Cependant, l’absence des dirigeants de certains des pays les plus polluants jette une ombre sur l’événement, qui vise à traiter la question urgente du changement climatique mondial et les besoins de financement des pays vulnérables.

L’Azerbaïdjan, en tant que l’un des principaux producteurs de pétrole et de gaz, accueille cette conférence à un moment où les préoccupations concernant le changement climatique s’intensifient.

Il est prévu que la conférence se concentre sur l’obtention d’engagements financiers de la part des pays développés pour soutenir les pays les plus pauvres, en première ligne face aux effets du changement climatique.

Malgré l’importance des enjeux, certains dirigeants mondiaux de premier plan, tels que le président américain Joe Biden, le Premier ministre indien Narendra Modi, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et le président russe Vladimir Poutine, sont absents de la conférence.

En revanche, les États-Unis sont représentés par John Podesta, le conseiller principal de Biden pour la politique internationale sur le climat, et d’autres dirigeants, tels que le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont également choisi de ne pas participer.

L’absence de certains dirigeants clés des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre soulève des questions sur l’engagement des pays les plus polluants envers l’agenda climatique mondial.

Les États-Unis ont déjà fait face à des critiques pour leur retrait de l’Accord de Paris sous l’administration de l’ancien président Donald Trump, et il y a des craintes croissantes qu’en cas de réélection de Trump, les États-Unis puissent à nouveau se retirer de leurs engagements climatiques internationaux.

Avec l’absence du deuxième plus grand émetteur de dioxyde de carbone des négociations clés, la responsabilité de faire avancer le travail climatique incombe aux autres pays.

Malgré ces absences, le sommet de la COP29 a attiré plus de 32 000 participants inscrits, un chiffre légèrement supérieur à celui de la conférence de 2015, mais bien en deçà des 85 000 participants de la COP28 qui s’est tenue à Dubaï.

Les discussions à Bakou se concentrent sur l’obtention de financements climatiques plus importants pour soutenir les efforts des pays en développement dans l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique.

Les pays en développement, notamment en Afrique, en Asie et dans les petits États insulaires, recherchent des milliards de dollars d’aide pour faire face à la montée du niveau de la mer, aux phénomènes météorologiques extrêmes et à d’autres catastrophes liées au climat.

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