PLF 2023: voici la position des représentants des cliniques privées
L’Association nationale des cliniques privée du Maroc a tenu, à son tour, à émettre ses réserves quant aux dispositions prises dans le PLF 2023 relatives à la taxation des médecins.
L’Association antionale des cliniques privée du Maroc (ANCP) a réagi dans un communiqué sur les dispositions prises par le projet de loi de Finances (PLF) 2023 relatives à la taxation des médecins exerçant dans le secteur.
Elle appelle notamment « à revoir les dispositions (du PLF) relatives à la fiscalité des médecins », soulignant que « l’augmentation des impôts est contraire aux grandes orientations de notre pays qui visent à garantir une protection sociale qui repose sur des principes phares, dont la justice et l’équité, et qui sont mis dans ce projet ». Elle estime également que le PLF « encouragera la migration des médecins qualifiés vers l’étranger ».
L’ANCP a également rappelé la nécessité de décréter des incitations fiscales pour les médecins qui ouvrent leurs cliniques pour la première fois en les exonérant pendant une période de 3 ans, ou pour une période plus importante pour le cas des cliniques ouvertes « dans nos chères provinces du sud et dans diverses zones reculées ». Elle demande aussi à ce que la taxe soit « payée deux fois par an (tous les six mois) », à ce que « toutes les mesures soient prises pour maintenir et renforcer la paix sociale d’une manière qui serve au mieux les intérêts de notre pays ».
Les membres du conseil d’administration du Syndicat national des médecins spécialistes du secteur privé, ainsi que tous les représentants de l’Association nationale des cliniques privées, ont réitéré la pleine implication des médecins du secteur privé dans la réussite du chantier royal de protection sociale, notamment dans son aspect lié à la généralisation de la couverture sanitaire.
Le conseil d’administration a également décidé à l’unanimité de constituer un comité de coordination, de suivi et de communication concernant ce dossier.