Point sur l’actualité du jour : Revue de presse du vendredi 27 septembre 2024
Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi 27 septembre septembre 2024
L’Opinion
• C’est une autre découverte qui se fonde sur deux décennies de recherche et qui, une fois de plus, vient bouleverser nos perspectives sur l’Histoire antique du Maroc. Il y a plus de 5400 ans, autour des terres fertiles irriguées par Oued Beht, prospérait une société agricole tournée vers la production intensive, qui faisait déjà preuve d’une sophistication surprenante. Alors que l’Égypte n’avait pas encore entamé sa période pharaonique, Oued Beht était déjà le berceau d’une civilisation qui entretenait des relations transméditerranéennes avec l’Ibérie. Surgi de la nuit des temps, cet épisode nous livre aujourd’hui des vestiges, étalés sur des dizaines d’hectares, qui vont certainement créer des vocations et attirer plusieurs générations consécutives de chercheurs et d’archéologues.
• Cela fait plus de dix mois que dure le bras de fer entre les étudiants en médecine et le gouvernement. A l’opposé de leurs cousins de la pharmacie qui sont parvenus à un accord avec la tutelle, les blouses blanches maintiennent leur boycott. Ils ont crié leur colère lors d’une manifestation qu’ils ont organisée mercredi. Dans un climat si tendu, on peine à voir le bout du tunnel. En dépit de l’entremise bienveillante du Médiateur du Royaume, les malentendus persistent. Les étudiants restent intransigeants sur certains points, dont la réduction de la durée des études qu’ils refusent catégoriquement. Entre-temps, le ministre de l’Enseignement supérieur, étonnamment calme, se dit ouvert au dialogue. Encore faut-il faire vite avant qu’il ne soit trop tard.
• Deux années après son annonce, le projet d’aménagement d’une soixantaine de toilettes publiques dans la ville de Casablanca tarde toujours à se concrétiser. Pourtant, lorsque la nouvelle avait été annoncée, elle avait suscité de grands espoirs parmi les habitants de la ville. Malheureusement, ce qui devait être une amélioration bienvenue de l’infrastructure urbaine s’est transformé en un énième chantier tardant à aboutir. Un budget global de 11 millions de dirhams avait été prévu pour la réalisation de ce programme. Selon les délais initialement prévus, un premier lot de 20 toilettes publiques aurait dû être opérationnel dès le mois de janvier 2024. Les 40 autres unités devaient suivre et être mises en service avant la fin de cette année. Mais les retards accumulés dans l’exécution du marché public ont repoussé l’échéance au mois de mars 2025 pour l’installation de l’ensemble des infrastructures.
• Au moment où les étudiants en médecine manifestent à Rabat et Casablanca, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé, jeudi, que les Facultés de médecine et de pharmacie prendraient les mesures nécessaires pour un retour à la normale de leur fonctionnement. À noter que le communiqué du ministère s’adresse aux étudiants en pharmacie, mais ne fait pas le distinguo entre les facultés. Aucune précision n’est apportée à l’adresse des étudiants en médecine qui avaient rejeté la médiation du Médiateur.
• Le Maroc franchit une nouvelle étape dans la mobilité ferroviaire avec le projet d’extension de la ligne à grande vitesse (LGV) qui reliera Marrakech à Tanger en seulement 2 h 45. Mohamed Rabie Khlie, directeur général de I’ONCF, a mis en avant cette avancée stratégique lors du Salon InnoTrans 2024 à Berlin. D’un investissement de 8 milliards de dirhams, ce projet inclut également l’acquisition de nouveaux trains et des initiatives pour renforcer le transport de proximité, consolidant ainsi la position du Maroc dans l’industrie ferroviaire mondiale.
• Le Maroc avance de 4 rangs dans l’Indice mondial de l’innovation de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Cette année, il est 66e mondial, et 9e dans la région MENA. L’indice positionne le Royaume en tête du classement pour l’indicateur relatif aux dépôts des dessins et modèles industriels par origine et par PIB. Une performance exceptionnelle !
Libération
• La campagne de renouvellement de la Carte Nationale d’Identité Electronique (CNIE), initiée par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) pour faciliter l’accès à ce service aux populations des zones reculées, a connu mercredi une forte affluence dans la province de Taounate. Au district Oudka, à une quarantaine de kilomètres au nord de Taounate, des dizaines de citoyens se sont rués vers les centres mis en place par la DGSN pour renouveler leurs CNIE. Cette forte mobilisation s’explique notamment par la présence nombreuse de petits cultivateurs de cannabis, bénéficiaires de la grâce accordée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.
L’Economiste
• Le Conseil de la concurrence s’apprête à rendre sa décision définitive dans le litige opposant Naps au Centre monétique interbancaire (CMI) pour pratiques anticoncurrentielles. Celui-ci n’aurait plus la possibilité de signer des contrats directs avec les commerçants. Cette activité sera exclusivement dévolue aux établissements de paiement, indépendants ou filiales de banques. Une décision couplée avec le plafonnement des frais d’interchange à 0,65%. Une question reste cependant posée: Naps demandera-t-elle une indemnité pour préjudice subi?
• Malgré plusieurs initiatives mises en place par le Maroc ces dix dernières années pour développer et soutenir l’écosystème des start-up, la valorisation des jeunes pousses reste en deçà des ambitions. En 20 ans, le pays n’a pas encore développé une seule start-up qui rejoint le club très fermé des licornes technologiques (start-up dont la valeur est supérieure ou égale à 1 milliard de dollars). Selon des experts et des fondateurs de jeunes pousses, «l’écosystème évolue très lentement. Il y a des efforts à faire en termes d’attractivité de grandes entreprises technologiques internationales». De plus, les levées de fonds restent généralement insignifiantes, à doses homéopathiques sinon symboliques. De même, le marché du capital-risque est encore à ses balbutiements. Ce qui limite les possibilités de financement pour les structures à fort potentiel.
Al Bayane
• Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a plaidé, mercredi à New York, pour un multilatéralisme revitalisé pour trouver des solutions transformationnelles aux défis auxquels le monde est confronté. “A l’heure où les conflits et les tensions géopolitiques se multiplient, il est plus que jamais nécessaire de revitaliser notre action collective, pour des solutions transformationnelles en phase avec notre ambition d’un monde meilleur et pacifique”, a souligné Bourita lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 tenue en marge de la 79è session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Al Massae
• La flambée des prix de l’huile d’olive en raison de la pénurie de ce produit a suscité de vives critiques de la part de plusieurs députés, qui ont appelé le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour surmonter cette crise dans les plus brefs délais. À ce sujet, Adil Dfouf, député PAM, a souligné que les prix de l’huile d’olive ont connu une forte augmentation dans notre pays ces derniers temps, en raison de la conjonction de plusieurs facteurs, principalement la baisse de la production. Il a appelé le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour garantir la disponibilité de l’huile d’olive sur les marchés marocains à des prix raisonnables.
Bayane Al Yaoum
• Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a mis en exergue, à New York, les efforts des Souverains du Maroc en faveur de la coexistence, et contre la haine et le rejet de l’autre. Dans cette longue lignée, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a toujours défendu l’héritage de ses ancêtres, par conviction et par loyauté, favorisant la coexistence et sacrant l’identité marocaine plurielle, a indiqué Bourita lors d’un événement de haut niveau initié lundi par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Al Ittihad alichtiraki
• Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi à New York, avec le ministre des Affaires étrangères du Danemark, Lars Løkke Rasmussen, en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Dans le communiqué conjoint adopté à l’issue de cette rencontre, « le Danemark considère le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus en cours de l’ONU et comme une bonne base pour une solution convenue entre les parties ».
• La croissance de l’économie marocaine devrait s’établir à 2,9% en 2024, sous l’impulsion des secteurs manufacturier et touristique, a indiqué, jeudi, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). En dépit des conditions météorologiques défavorables cette année, « la reprise des secteurs manufacturier et touristique, appuyée par un redressement des exportations et de la demande intérieure », devrait soutenir l’économie marocaine, a précisé la BERD dans son rapport sur les perspectives économiques régionales.
Al Ahdat Al Maghribia
• Le rapport « Indice du gaspillage alimentaire » du Programme des Nations Unies pour l’environnement a révélé que le Maroc gaspille environ 113 kilogrammes de nourriture par personne chaque année, soit un total du gaspillage alimentaire des ménages de 4,2 millions de tonnes par an. La même source a également souligné que le gaspillage alimentaire au Maroc, à l’instar du reste du monde, entraîne des effets environnementaux graves, car le gaspillage alimentaire est l’un des principaux facteurs du changement climatique, contribuant largement aux émissions de gaz à effet de serre.
Assahra Almaghribia
• En application des hautes instructions royales, le gouvernement a lancé un programme de réhabilitation des zones sinistrées par les inondations dans le sud-est du Royaume, en raison des précipitations importantes et exceptionnelles qui ont occasionné des pertes humaines et des dégâts matériels dans les provinces d’Errachidia, Midelt, Ouarzazate, Tinghir, Zagora, Figuig, Jerada, Taroudant, Tata, Tiznit, Guelmim, Assa Zag. Le budget prévisionnel global alloué à la mise en œuvre de ce programme est d’environ 2,5 milliards de dirhams, indique un communiqué du département du chef de gouvernement, notant qu’à cet égard, et conformément aux directives du Roi Mohammed VI, le gouvernement a mobilisé tous les moyens humains et logistiques pour répondre de manière rapide et efficace aux besoins de la population sinistrée, et mis à contribution les différents départements ministériels concernés afin d’assurer la bonne mise en œuvre de ce programme ambitieux.