Renforcement des liens entre le Maroc et le Parlement andin : Rencontre avec le président de la Chambre des conseillers

Une délégation du Parlement andin, représentant cinq pays d’Amérique latine, a été reçue, mercredi à Rabat, par Mohamed Ould Errachid, président de la Chambre des conseillers. Cette rencontre a permis d’évoquer les moyens de renforcer la coopération bilatérale entre le Maroc et les pays membres du Parlement andin.
Le Parlement andin, qui regroupe des parlementaires de la Bolivie, du Chili, de l’Équateur, de la Colombie et du Pérou, est un organe de délibération de la Communauté andine. L’objectif de la rencontre était de discuter des possibilités de dynamiser les relations parlementaires et de renforcer les liens Sud-Sud, en particulier avec l’Amérique latine et les Caraïbes.
Lors de cet entretien, Mohamed Ould Errachid a souligné l’importance de cette visite pour l’approfondissement des relations entre les deux institutions. Il a exprimé l’engagement de la Chambre des conseillers à promouvoir une coopération fructueuse, à travers des échanges parlementaires et des initiatives communes. Le président de la Chambre des conseillers a également évoqué les précédentes rencontres internationales, telles que la session extraordinaire du Forum des présidents des législatures d’Amérique centrale et des Caraïbes (FOPREL), et la première réunion en dehors de l’Amérique latine du bureau exécutif du Parlement latino-américain et caribéen (Parlatino).
Une déclaration commune a récemment été signée avec les unions parlementaires régionales, visant la création du Forum parlementaire Maroc-Amérique latine. Ould Errachid a insisté sur l’importance de cette dynamique pour encourager la coopération multilatérale, notamment à travers la préparation du Forum du dialogue parlementaire Sud-Sud, qui se tiendra fin avril.
Le président de la Chambre des conseillers a également réaffirmé la position du Maroc concernant son intégrité territoriale. Il a insisté sur le consensus national autour de la marocanité du Sahara et sur l’importance de l’initiative marocaine d’autonomie, qu’il considère comme la seule solution viable pour résoudre ce conflit.