Révélation d’une implication présumée d’Aziz Akhannouch dans un contrat majeur de dessalement d’eau de mer à Casablanca

Un cadre influent du Parti Rassemblement national des indépendants (RNI) a soulevé des questions quant à l’implication d’Aziz Akhannouch, dans un contrat de grande envergure portant sur la construction d’une station de dessalement d’eau de mer à Casablanca d’une valeur estimée à près de 16 milliards de dirhams. Cette révélation a été faite pour la première fois lors d’une conférence organisée par la Fondation Al-Fakih Al-Tetouani à Salé.
Mohammed Chouki, membre du Bureau politique du RNI et président de la commission des finances de la Chambre des représentants, a déclaré que l’entreprise qui a remporté l’appel d’offres avait des liens indirects avec des membres de la famille Akhannouch. Il a également souligné que cette société est cotée en bourse à Casablanca et encourage les investisseurs à s’intéresser à ses actions et obligations.
Chouki a mis en avant la transparence de l’entreprise, affirmant que ses comptes sont régulièrement supervisés par l’Autorité marocaine du marché des capitaux. De plus, il a noté que des investisseurs institutionnels, dont une compagnie d’assurance et des fonds de pension, sont impliqués dans cette entreprise.
Il est à noter que cette société a rejoint un Rassemblement international d’entreprises pour participer à l’appel d’offres visant à obtenir le contrat pour le projet de dessalement de l’eau. L’appel d’offres international, initié par le gouvernement marocain, s’est déroulé en conformité avec la législation en vigueur, et la société en question a remporté le contrat en proposant un tarif compétitif pour la production d’eau potable locale, bien en dessous des standards mondiaux, avec un coût d’environ 4,40 dirhams par mètre cube.
Pour conclure, Chouki a souligné que les critères de participation à l’appel d’offres comprenaient l’utilisation d’énergies renouvelables dans le processus de production, conformément aux directives de l’Office national de l’eau potable. Il a également précisé que ce contrat ne représentait pas une délégation de service public à une institution publique ou une collectivité territoriale, mais plutôt un investissement d’une valeur d’environ un milliard de dollars (10 milliards de dirhams).