Royal Air Maroc : polémique et crise de confiance autour de sa gestion et des influenceurs
La compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc (RAM) continue de susciter de vives critiques en raison de problèmes de gestion et de dysfonctionnements techniques récurrents. Ces difficultés soulèvent des interrogations sur la compétence de ses dirigeants dans divers domaines stratégiques.
Les griefs à l’encontre de la RAM ne cessent de s’accumuler. Les clients marocains expriment leur mécontentement face à une qualité de service jugée insuffisante, des tarifs souvent jugés excessifs, voire « exorbitants » sur certaines destinations, surtout lorsqu’ils sont comparés à ceux de compagnies concurrentes. En outre, le manque de communication de la part de la compagnie aggrave davantage le sentiment de frustration.
Récemment, la RAM a été au cœur d’une nouvelle controverse, suite à la distribution de billets gratuits à certains influenceurs et activistes sur les réseaux sociaux. Cette pratique, financée par des fonds publics, est perçue par beaucoup comme une décision injustifiée et non prioritaire. Après des cas similaires dans d’autres destinations, la polémique a refait surface récemment, notamment au Canada. Ces distributions de billets gratuits, justifiées par des arguments variés mais peu convaincants, alimentent les soupçons quant aux véritables motivations derrière ces initiatives.
Alors que la RAM traverse une période de turbulences marquée par des tensions internes et des problèmes structurels, la compagnie semble persister dans une stratégie qui privilégie les partenariats avec des « influenceurs » au détriment de la satisfaction des usagers et de la préservation de son image. Cette approche, selon les critiques, porte atteinte à la réputation de la RAM, tout en engageant des ressources publiques de manière discutable.
Dans un contexte où les attentes des citoyens marocains en matière de transparence et de performance des entreprises publiques sont de plus en plus élevées, cette situation met en lumière l’urgence de réformes profondes au sein de la compagnie. Faute de quoi, la RAM risque de voir son image s’éroder davantage, tant sur le plan national qu’international.