Scandale à Marrakech : La présidente de la commission d’urbanisme arrêtée en plein chantage et corruption

Le vendredi 7 février, Marrakech a été secouée par une affaire de corruption de grande envergure, impliquant la présidente de la Commission d’Urbanisme de l’Arrondissement de Marrakech-Médina. Cette élue du Parti Authenticité et Modernité (PAM) a été prise en flagrant délit de corruption, après avoir extorqué un investisseur français.
L’homme d’affaires, propriétaire d’un Riad, a signalé l’incident après avoir subi un chantage sous forme de pot-de-vin. La fonctionnaire en question lui avait promis des « facilités administratives » pour l’aménagement de son bien, en échange de la somme de 9000 dirhams.
L’affaire a éclaté après que l’investisseur, victime de l’extorsion, a contacté le numéro vert mis en place par le ministère public pour lutter contre la corruption. La transaction illégale, qui devait se dérouler dans un café près de la place Jemâa El-Fna, a été minutieusement suivie par les autorités. La présidente a été arrêtée en plein acte, alors qu’elle recevait l’argent, sous la supervision des services de la police judiciaire de Marrakech.
Cette arrestation spectaculaire fait suite à une série de manœuvres manipulatrices de la part de la conseillère, qui, abusant de sa position, semblait orchestrer un véritable réseau de chantage à l’encontre des investisseurs. Actuellement en garde à vue, l’élue doit répondre de ses actes, et une enquête est en cours pour démanteler d’éventuelles complices et pratiques similaires dans d’autres dossiers d’urbanisme.