Secteur de l’éducation: l’ouverture de négociations entre le gouvernement et les grévistes

Malgré l’accord conclu le 10 décembre, la grève des enseignants du secteur public a repris mercredi. Dans le but de mettre fin à cette situation, le gouvernement a décidé d’écouter les revendications des grévistes.
Les récents développements du dialogue engagé depuis le 30 octobre par le gouvernement, à travers une commission interministérielle, donnent l’espoir que la crise touche à sa fin. En effet, l’exécutif a fait un premier pas cette semaine en direction des enseignants grévistes affiliés à la Coalition nationale du secteur de l’éducation. « Cette semaine, le ministère chargé du Budget nous a contactés. Ils nous ont demandé si nous étions prêts à les rencontrer et à nous asseoir à la table des négociations », déclare Abdellah Ghmimat, secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement (FNE) et membre de la Coalition, dans une conversation avec TelQuel. « Nous avons répondu que nous n’avions jamais refusé le dialogue, dont nous avons été exclus jusqu’à présent par le gouvernement », souligne-t-il. La FNE, se décrivant comme « d’orientation démocratique », a également reçu un appel du ministère de l’Éducation nationale. « Le ministre nous a dit que nous étions les bienvenus », ajoute-t-il.
Ces contacts directs entre le gouvernement et les grévistes indiquent une volonté de reprendre les discussions et de trouver une résolution à la crise. La reprise du dialogue est perçue comme un signe positif, bien que des actions concrètes doivent encore être prises pour répondre aux revendications des enseignants.
Il convient de noter que la grève des enseignants du secteur public a eu un impact significatif sur le fonctionnement des établissements scolaires et universitaires à travers le pays. Les enseignants revendiquent de meilleures conditions de travail, une augmentation des salaires et des avantages sociaux, ainsi que des réformes structurelles pour améliorer le système éducatif. Il reste à voir comment les prochaines discussions entre le gouvernement et les grévistes évolueront et si elles permettront de résoudre les problèmes soulevés par les enseignants.