Sherine dans la tourmente, l’Égypte prend sa défense
La grande Sherine Abdel Wahab, icône de la chanson égyptienne, n’a pas connu le triomphe espéré lors de son passage au festival Mawazine. Son concert de clôture, censé être l’un des moments forts de la 20e édition, a viré à la déception pour une partie du public. Le recours au playback et une tenue jugée peu adaptée à l’événement ont suffi à déclencher une vague de critiques. Certains spectateurs n’ont même pas attendu la fin du spectacle pour quitter les lieux, laissant derrière eux un malaise palpable.
Mais tandis que les critiques s’abattent sur l’artiste, la solidarité ne tarde pas à s’exprimer. Depuis Le Caire, plusieurs figures du show-business ont pris la parole pour défendre Sherine avec émotion et détermination. La présentatrice Basma Wahba a appelé à la clémence, s’adressant directement aux Marocains : « Ne soyez pas durs avec Sherine… Elle n’allait pas bien psychologiquement, mais elle est montée sur scène pour vous. Sa voix est un trésor qu’on ne remplace pas ».
L’actrice Ghada Abdel Razek, elle aussi touchée par la situation, a partagé un message de tendresse sur Instagram : « Bon rétablissement ma chérie. Tu as illuminé le festival. On t’aime, toi, le talent qui marche sur terre ». Un soutien sans réserve, teinté d’admiration.
Et ce n’est pas tout. L’artiste Shaimaa Seif a tenu à rectifier certaines accusations, niant catégoriquement l’usage du playback : « Sherine a chanté en direct. Elle a même publié une vidéo montrant son erreur pour jouer la transparence. Qui ne se trompe pas ? C’est une star dont nous devons être fiers, pas une cible à abattre ».
Dans cette tempête d’opinions, Sherine reste debout, soutenue par ses pairs, comme pour rappeler que l’artiste est aussi un être humain — vulnérable, mais aimé.
