Testicules de chameau pour les enfants au Maroc : Quand la Sexualisation de l’Enfance Fait Débat

Testicules de chameau pour les enfants au Maroc : Quand la Sexualisation de l’Enfance Fait Débat

La marque espagnole de confiseries, Fini, a récemment introduit un produit controversé au Maroc : des chewing-gums en forme de testicules de chameau, surnommés « Camel Balls ». Ce produit, déjà source de débat au Royaume-Uni, suscite des réactions mitigées chez les Marocains, notamment sur les réseaux sociaux.

Découverte et Réactions

Les « Camel Balls », décrits comme « remplis de liquide », ont fait leur apparition dans certains magasins. Plusieurs internautes ont partagé leur dégoût et leur incompréhension face à ce produit, certains allant jusqu’à proposer une traduction du nom en darija pour en souligner l’absurdité.

Un Passé Controversé

Fini n’est pas étranger aux controverses. En 2010, la marque avait été critiquée pour avoir utilisé de la gélatine de porc dans des bonbons présentés comme halal, suscitant l’indignation des communautés musulmanes en Europe. Plus récemment, les « Camel Balls » ont provoqué un tollé au Royaume-Uni en 2013, des parents dénonçant l’inadéquation de ce produit pour les enfants. Malgré les critiques, Paul Sautham, directeur de Fini Sweets UK, avait alors défendu le produit en appelant à l’indulgence et en affirmant que « c’est supposé être drôle ».

Des Échos au Maroc

Au Maroc, bien que le produit ne soit pas encore largement répandu, il n’est pas totalement inconnu. Un internaute se souvient en avoir vu il y a quelques années près du Lycée Lyautey à Casablanca, vendus à 2 dirhams la boule. Jusqu’à présent, les autorités marocaines n’ont pas réagi à cette introduction, laissant les parents et les consommateurs débattre de l’appropriation de ce produit.

La Question de la Sexualisation

Pour certains, la présence des « Camel Balls » dans les rayons pose un problème plus large de sexualisation de l’enfance. Des préoccupations ont été exprimées sur Facebook, mettant en question l’impact de telles images et noms sur les jeunes consommateurs. Bien que les adultes puissent percevoir ce produit comme une blague, il en va autrement pour les enfants.

La commercialisation des « Camel Balls » au Maroc par Fini ouvre un débat sur les limites de l’humour dans le marketing de confiseries et sur la responsabilité des marques envers les jeunes consommateurs. Reste à voir si les autorités marocaines prendront des mesures face à ce produit atypique, qui continue de diviser l’opinion publique.

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