Tourisme : Critiquées de l’intérieur , les prestations médiatiques ne reflètent plus la réalité. Révélations.

Tourisme : Critiquées de l’intérieur , les prestations médiatiques ne reflètent plus la réalité. Révélations.

 

Quand les professionnels de base du tourisme ne s’expriment pas en langue de bois on entrevoit, enfin, les insuffisances et les solutions pour un secteur économique devenu incontournable partout dans le monde. Quelle collectivité territoriale peut se refuser cette source de financement des caisses publiques et de rayonnement de son image et de son patrimoine ?
Les professionnels, bien ancrés dans leur environnement et ouverts naturellement aux bonnes pratiques du tourisme à l’étranger , auraient été enchantés de reprendre la thématique mobilisatrice des années 80 du siècle dernier : le tourisme c’est l’affaire de tous.
Malheureusement se secteur vital n’est plus que l’affaire de quelques uns. Pour cet ancien vétéran du voyage écoresponsable il est temps de « savoir oser mettre les pieds dans le plat quand il le faut  » Pour lui et pour de nombreux intervenants c’est le moment ou jamais .
La concertation sur le devenir du tourisme marocain est d’autant plus opportune que de nombreuses fenêtres de
réflexions et d’actions sont ouvertes depuis les soubresauts et les contrecoups de l’épidémie du Covid19.
Oui c’est le moment note ce spécialiste des groupes des séniors. Mais il se demande à juste titre quelles sont les organisations et les personnes « aptes à parler au nom de trois millions d’acteurs directs comme indirects qui en ont fait et font la destination Maroc ? » Une destination en friche et ajoute-t-il « qui n’a pas livré tous ses atouts et qui ne se limite pas au binôme ou bipole Marrakech Agadir  » . Sous entendu Marrakech et ses ténors prennent trop de place dans l’achalandage du produit marocain comme dans sa représentativité vis-à-vis des autorités et de l’opinion.
Sur les réseaux sociaux, les groupes ayant pour point commun le tourisme, le ton change depuis l’annonce du nouveau modèle de développement et les compagnes feutrées des échéances électorales générales du pays et du renouvellement de la présidence de la Confédération Nationale du Tourisme, la CNT.
La réaction retransmise ci-dessous témoigne d’un malaise au sein de cette Confédération.

UN APPEL AU RENOUVELLEMENT DE LA DIRECTION

Ces derniers échanges sont le triste reflet de la réalité. Les professionnels ne se reconnaissent pas dans l’instance qui est censée les représenter au niveau national, ce que je partage. Il est clair que la particularité de notre région n’est pas défendue. Mais pourquoi à chaque fois qu’un président d’une association professionnelle est interviewé il est incapable de dire les choses clairement, pourquoi se réjoui-t-il naïvement, se répand en remerciements au lieu de tirer la sonnette d’alarme ??? C’est le constat que j’ai fait en écoutant les nombreux messages audios (francophone) qui sont allègrement partagés sur ce groupe. Au lieu de nous lamenter ici nous devrions nous grouper pour faire pression sur les présidents actuels (ou futurs) de la FNIH et de la CNT et faire entendre nos revendications, légitimes, en dehors de ces organisations puisqu’elles sont défaillantes. Car personne de ce groupe ne pourra me démentir: tous les métiers du tourisme de notre région ne pourront profiter des MRE cet été: ni les guides; ni les Riads et Maisons d’hôtes, ni les agents de voyage, ni les restaurateurs à l’exception des loueurs de voitures et de quelques hôtels qui auront quelques miettes.

Ce témoignage illustre bien une situation déplorable connue de tous. Il appelle tout simplement à appeler un chat…un chat. C’est à dire que la représentativité doit être à la fois légitime, compétente et prospective.
Les remises en question sur les groupes de tourisme dans les réseaux sociaux sont depuis l’annonce des candidatures de la CNT sont les prémisses d’une volonté inflexible de changement d’instances et de préparations d’une relève qui fait du marocain sa pierre angulaire.
Connu parmi ses pairs comme un râleur en toutes circonstances mais jamais pris en défaut, homme de culture et de conviction, ce quadragénaire veut déposer les armes, cultiver son jardin.Bref , tourner le dos au psychodrame qu’entretient la classe dirigeante du tourisme . Est-ce le bon circuit pour le tourisme ? Voyons d’abord ci-dessous ce qu’il réaffirme à ses collègues et révèle aux proches intéressés.
Un non événement. J’étais délégué bien élu au second de son conseil d’administration, nous avons fait beaucoup d,efforts de proposition avec la tutelle.Nous avons été crédibles, imaginatifs ,sérieux, top corrects.Ils n’aiment pas ça….nous nous sommes présenté au poste du Conseil économique et social .Ce fût une mascarade ….Élection annulée, toujours poste vaccant depuis 16 mois.. A la dernière assemblée pour discuter le raport moral ,et financier,en distanciel, nous avons été bloqué….crainte que l’on discute objectivement point par point car il s’agit d’argent de l,Etat ,3 millions de dhs contrat progrès ya hasra….ce fut le représentant du ministère du tourisme qui a réagi, les accusant de dictature de situation et de spoliation des compétences. Alors que penser de tout cela ….pour moi c’est devenu du passé, j’ai tourné la page .Rien à attendre.On a d’autres choses à faire en ce moment ,bien s’occuper et recevoir nos RME et travailler nos régions.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *