Un nouveau départ pour l’usine Recipharm de Monts grâce à un repreneur marocain
L’avenir de l’usine de Recipharm à Monts, dans le département d’Indre-et-Loire, s’éclaire suite à une annonce récente qui pourrait bien sauver de nombreux emplois et diversifier l’activité économique locale. Le géant suédois de l’industrie pharmaceutique a accepté une offre de reprise de la part du groupe marocain Laprophan, mettant un terme aux inquiétudes de fermeture qui pesaient sur le site.
Les dirigeants de Laprophan ont affirmé leur intention de non seulement maintenir l’emploi sur le site de Monts, mais également d’étendre les capacités de production de l’usine. Le nouveau projet prévoit l’ajout de lignes de fabrication d’anesthésiques, d’antalgiques et d’antibiotiques, ce qui témoigne d’une volonté de renforcer et diversifier l’offre de l’usine.
Dans un contexte d’engagement avec la communauté locale, Laprophan a également pris des mesures proactives en rencontrant les représentants du personnel ainsi que divers acteurs économiques et politiques de la région. Ces interactions sont cruciales pour assurer une transition en douceur et obtenir le soutien local nécessaire au succès de cette nouvelle entreprise.
Toutefois, l’opération de reprise n’est pas encore totalement finalisée. Elle reste soumise à une clause suspensive importante : Laprophan doit renégocier les volumes et les prix avec Aspen, le principal client de l’usine. La levée de cette condition est essentielle pour que la reprise puisse être définitivement actée, comme le souligne Serge Aumont, délégué syndical : « C’est une bonne nouvelle, mais il faut encore attendre pour déboucher le champagne. »
Le Dr Farid Bennis, président de Laprophan, connu pour son dynamisme dans l’expansion de l’industrie pharmaceutique marocaine, semble prêt à relever ce défi. Après avoir récemment acquis AIF Pharma Maroc et Amanys Pharma, ce nouveau projet s’inscrit dans une continuité stratégique de croissance externe visant à étendre son influence bien au-delà des frontières marocaines.
Cette initiative représente une lueur d’espoir non seulement pour les employés de l’usine et leurs familles, mais aussi pour toute la région d’Indre-et-Loire, qui pourrait voir son secteur pharmaceutique prendre un nouvel élan grâce à cet investissement international.