Un symposium sur l’Intelligence Artificielle est prévu à Marrakech du 4 au 6 mai
Une conférence scientifique à Marrakech se penchera sur les implications potentielles de la technologie numérique et de l’intelligence artificielle sur la gouvernance et la démocratie. Le colloque, organisé par le CERIPP & Institut Montpensier en partenariat avec la Fondation Hanns-Seidel et l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, est issu d’un vaste programme initié il y a deux ans pour évaluer l’impact du numérique et de l’intelligence artificielle sur le fonctionnement de l’État, du gouvernement pratiques, production des politiques publiques, relations société-État, gestion des services publics, exercice de la démocratie et gestion de la protection sociale. La conférence vise à explorer les nouveaux modes de gouvernance et de démocratie à l’ère numérique et leur impact potentiel sur la société.
Le thème proposé pour la discussion d’aujourd’hui est une extension de la conversation en cours autour de la démocratie et de la gouvernance. Le développement rapide de la technologie numérique et de l’intelligence artificielle continue de remettre en question les normes existantes et de susciter des questions critiques. Ce rassemblement scientifique vise à contribuer à l’esprit novateur de cette époque en établissant une perspective transversale sur la réforme de la démocratie et de la gouvernance. Les organisateurs sont confrontés à deux questions cruciales, compte tenu de l’intérêt généralisé pour la technologie numérique et de son impact transformateur sur les systèmes démocratiques. L’objectif est d’apporter des réponses concrètes susceptibles d’éclairer l’avenir du fonctionnement démocratique.
Il est à noter que la séance inaugurale portera sur la démocratie à l’ère numérique dans le contexte islamique. Il sera présidé par Ghaleb Bencheikh, islamiste et président de la Fondation islamique française. Les quatre autres groupes suivront. Le premier portera sur l’émergence de la culture numérique et la simplification numérique du monde pour répondre aux enjeux de sociétés complexes. Le second panel aura l’occasion d’échanger sur les nouveaux paramètres des comportements d’action publique à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle. Les communications porteront également sur la transition vers les États-plateformes, les démocraties connectées et la gouvernance concrète. Un groupe travaillera également sur la maîtrise de la transformation numérique.
