Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a annoncé, le jeudi 26 septembre, que les facultés de médecine et de pharmacie prendront les mesures nécessaires pour un retour à la normale de leur fonctionnement. Cette décision marque une étape importante après les perturbations causées par les boycotts de cours et les examens au cours de l’année universitaire 2023-2024.

Dans un communiqué, le ministère a précisé que des sessions d’examens extraordinaires seront organisées pour les étudiants qui ont passé ou boycotté les examens du premier semestre. Les étudiants concernés pourront ainsi passer tous les examens de l’année universitaire 2023-2024 avant la fin du mois de novembre 2024. De plus, la note zéro attribuée aux étudiants qui n’ont pas passé leurs examens sera annulée et remplacée par les notes obtenues lors de ces sessions extraordinaires.

Les résultats des examens, déterminants pour l’inscription dans les années suivantes, seront délibérés sur la base des notes des sessions normales et extraordinaires, sans exiger la complétion des stages. Les stages seront programmés ultérieurement, en respectant l’intégralité de leur durée et les conditions de validation.

Par ailleurs, le ministère a indiqué qu’il prendra des mesures pour revoir les sanctions prises contre certains étudiants en pharmacie liées aux événements ayant accompagné le boycott. Les cours pour l’année universitaire 2024-2025 débuteront le 23 septembre pour les nouveaux inscrits en première année, et le 14 octobre pour les autres niveaux.

Ces mesures interviennent après des efforts de médiation entre le gouvernement, les doyens, les enseignants-chercheurs, et les étudiants, ainsi que l’intervention de l’Institution du Médiateur du Royaume. Le ministère a également exprimé sa gratitude aux enseignants-chercheurs et au personnel administratif pour leurs efforts visant à rattraper le retard pédagogique accumulé et à préserver la qualité de la formation.